L'âne vint à son tour, et dit : « J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim , l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avois nul droit, puisqu'il... Fables - Página 113de Jean de La Fontaine - 1867Visualização completa - Sobre este livro
| François Adolphe Mathurin de Lescure - 1869 - 480 páginas
...élan de pudique tendresse. La simple galanterie m'ordonnait de lui rendre cette caresse. Je le fis. La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense,...poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Que ceux qui se sentent capables, à quinze ans, en juillet, à la Bastille, d'essuyer impunément,... | |
| Louis François Armand du Plessis duc de Richelieu - 1869 - 430 páginas
...élan de pudique tendresse. La simple galanterie m'ordonnait de lui rendre cette caresse. Je le fis. La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense,...poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Que ceux qui se sentent capables, à quinze ans, en juillet, à la Bastille, d'essuyer impunément,... | |
| Théodore Bachelet - 1871 - 996 páginas
...l'amplification (vu, fab. 1 ) : L'âne vint h son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moine* passant . La faim, l'occasion , l'herbe' tendre, et,...pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis du ce pré la largeur du ma langue On a aussi appelé amplifications certains exercif-s destinés à... | |
| Jean de La Fontaine - 1871 - 388 páginas
...Tous les gens querelleurs , jusqu'aux simples mâtin? , Vu dire de chacun , étaient de petits saints. L'âne vint à son tour , et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant , "' ' ;rr '' La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant ,... | |
| René Maulde-La-Clavière - 1871 - 562 páginas
...le nez de leurs chiens : les chiens se sont élancés, on ne les a pu retenir, et puis on le sait : La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant les circonstances ont fait le reste. Le cerf, maintenant fort rare dans les climats des anciennes gardes... | |
| Jean de La Fontaine - 1872 - 538 páginas
...Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étoient de petits saints. L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance...tondis de ce pré la largeur de ma langue; 'Je n'en avois nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro ' sur le baudet. Un loup, quelque... | |
| Jean de La Fontaine - 1872 - 530 páginas
...les circonstances sont faites pour atténuer sa faute, qu'il semble vouloir aggraver si bonnement! En un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe...poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Et ce cri qui s'élève : Manger l'herbe d'autrui!... L'herbe d'autrui! comment tenir à ces traits-là?... | |
| Albert Harrison Mixer - 1874 - 550 páginas
...Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance...La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots, on cria liaro sur le baudet. Un loup,... | |
| Charles Dalbaret - 1894 - 378 páginas
...état. L'âne vint à son tour. » Précisément comme nous venons au nôtre. » Mais l'âne avait souvenance, Qu'en un pré de moines passant, La faim,...tendre et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Ju tondis de ce pré la largeur de ma langue. » A ces mots, on cria liaro. C'est fort bien : il s'était... | |
| Jean de La Fontaine - 1895 - 472 páginas
...Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun étaient de petits saints. L'âne vint à son tour, et dit : « J'ai souvenance...tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avois nul droit, puisqu'il faut parler net. » A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup , quelque... | |
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