La fauconnerie ancienne et moderne

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L. Hachette, 1862 - 176 páginas
 

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Passagens mais conhecidas

Página 81 - Le chien, indépendamment de la beauté de sa forme, de la vivacité, de la force, de la légèreté, a par excellence toutes les qualités intérieures qui peuvent lui attirer les regards de l'homme. Un naturel ardent, colère, même féroce et sanguinaire, rend le chien sauvage redoutable à tous les animaux, et cède dans le chien domestique aux sentiments les plus doux, au plaisir de...
Página 82 - ... obéissance ; plus sensible au souvenir des bienfaits qu'à celui des outrages, il ne se rebute pas par les mauvais traitements, il les subit, les oublie, ou ne s'en souvient que pour s'attacher davantage ; loin de s'irriter ou de fuir, il s'expose de lui-même à de nouvelles épreuves, il lèche cette main, instrument de douleur, qui vient de le frapper, il ne lui oppose que la plainte, et la désarme enfin par la patience et la soumission.
Página 81 - Il vient, en rampant, mettre aux pieds de son maître, son courage, sa force, ses talents ; il attend ses ordres pour en faire usage ; il le consulte, il l'interroge, il le supplie : un coup d'œil suffit, il entend les signes de sa volonté. Sans avoir, comme l'homme, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur du sentiment ; il a de plus que lui la fidélité, la constance dans ses affections ; nulle ambition, nul intérêt, nul désir de vengeance, nulle crainte que celle de déplaire ; il...
Página 89 - Leur nourriture doit être de la chair de petits Chiens de lait, de petits Chats, de Pigeonneaux et de Poulets, qu'il faudra leur donner hachée.
Página 34 - ... nour), de pain , et quelquefois de raisins secs. Mais la chasse ne commence qu'après une assez longue course, vers les trois heures de l'après-midi. Les cavaliers sont nombreux ; arrivés sur le terrain de chasse, ils se disséminent , battent les broussailles , les touffes d'alfa , pour faire lever un lièvre qu'on s'efforce de rabattre vers celui qui tient le Faucon. Aussitôt qu'on aperçoit le gibier, on enlève le capuchon de l'oiseau et on le lâche en lui indiquant du doigt le lièvre,...
Página 32 - Cet exercice est répété plus ou moins souvent, selon le degré de facilité de l'oiseau à s'instruire. Le temps de la chasse approche : il faut éprouver l'oiseau, savoir s'il a profité de ces leçons si prudemment graduées, de cette éducation si laborieusement soignée, si bien appropriée à sa nature et au genre de plaisir auquel il est destiné. On sort donc à cheval, on emporte le Faucon encapuchonné, on se rend dans une plaine découverte ou sur un vaste plateau; on s'est muni de cinq...
Página 138 - L'Oiseau, dit Huber, emporté par sa pro» pré vitesse, irait toucher la terre et s'y fracasser s'il n'usait de » certaine faculté qu'il a de s'arrêter au plus fort de sa vitesse » et de se porter droit en haut, au degré nécessaire pour être à » même de faire une seconde descente. Ce mouvement suffit » non-seulement pour arrêter sa descente, mais encore pour le » porter, sans qu'il fasse aucun effort, aussi haut que le niveau
Página 37 - Le capuchon de ces oiseaux (keumbide) est enrichi de soie, de ftlali (maroquin), d'or et de petites plumes d'autruche, tandis que leurs entraves (semaïd) sont brodées et ornées de grelots d'argent (ledjerass). Les chevaux hennissent, les chameaux porteurs sont chargés de gibier, et leurs conducteurs murmurent sur un ton mélancolique l'un de ces chants d'amour ou de poudre qui savent si bien trouver le chemin de nos cœurs. » Oui, je le jure par la tête du prophète, après un goum qui se met...
Página 81 - Un naturel ardent, colère, même féroce et sanguinaire, rend le chien sauvage redoutable à tous les animaux, et cède, dans le chien domestique, aux sentiments les plus doux, au plaisir de s'attacher et au désir de plaire ; il vient en rampant mettre aux pieds de son maître son courage, sa force, ses talents ; il attend ses ordres pour en faire usage, il le consulte, il l'interroge, il le supplie; un coup...
Página 34 - Dieu est le plus grand, mots destinés à sanctifier la proie qui n'a pas été saignée, à faire que ce soit un mets permis pour le vrai croyant, l'oiseau part, fait une pointe à perte de vue, tout en suivant le Lièvre de son œil perçant, puis s'abat sur lui et le frappe, soit à la tête, soit à l'épaule, d'un coup du ses serres fermées, assez violent pour l'étourdir ou même le tuer.

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