Oeuvres choisies de Marmontel ...E. Ledoux, 1825 |
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Termos e frases comuns
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Passagens mais conhecidas
Página 389 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide! De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes?
Página 342 - Songe , songe , Céphise , à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus , les yeux étincelants , Entrant à la lueur de nos palais brûlants , Sur tous mes frères morts se faisant un passage , Et de sang tout couvert , échauffant le carnage...
Página 558 - Mais je me sens jaloux de tout ce qui te touche, De l'air qui, si souvent, entre et sort par ta bouche; Je crois qu'à ton sujet le soleil fait le jour Avecque des flambeaux et d'envie et d'amour.
Página 410 - L'art plus heureux de séduire les cœurs, De cent plaisirs font un plaisir unique.
Página 309 - Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Página 558 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Página 32 - ... de la France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété...
Página 341 - Et ces lauriers encor témoins de sa victoire ; Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards ; Ce port majestueux, cette douce présence. Ciel ! avec quel respect et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi ! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Página 112 - D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux...
Página 141 - Chacun songe en veillant ; il n'est rien de plus doux. Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes.