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WILKIE.

THE RENT DAY.

THIS important day has re-united in the Audit Room the Steward's regular half-yearly visitants. He is seated on the left with his clerk at his elbow, and listens to a farmer who addresses him less on his own behalf than on that of his father, a venerable rustic standing at the table : beyond these figures, an elderly man, whose turn next approaches, is occupied in counting his fingers. A young widow with her children are there, she is come to give up her farm, of which the key is seen in her infant's hands. Two countrymen, one of whom belongs to the class of button-holders, engaged apart in eager conversation, and two other tenants, seated, complete this part of the picture; the coughing figure will not escape observation. In the recess on the right several of the tenants who have settled their accounts are regaling on their Landlord's good cheer; abundance has decked the board but the Graces do not preside : a powdered lackey, introduces his master's well-corked bottles to their notice, and a morning of business will be followed by an afternoon of jollity.

This fine picture was executed by the painter in his twentyfirst year; it unites correctness of composition and drawing, with just and forcible expression, and a mellow tone of colour, and fully realized the high expectations excited by his previons works, the Blind Fiddler, and the Village Politicians. It is the property of the Earl of Mansfield, and has been worthily engraved by A. Raimbach.

WILKIE.

LE JOUR DE LOYER.

CETTE importante époque a réuni dans une salle de comptabilité des campagnards qui se rendent tous les semestres chez leur propriétaire. A gauche du tableau, on voit l'Intendant qui est assis avec son clerc à côté de lui; il écoute un jeune fermier qui lui parle pour l'adoucir en faveur de son père, vénérable vieillard debout près du bureau. Au delà de ce premier groupe est un homme un peu àgé, occupé à compter ses doigts; on aperçoit que son tour approche. Une jeune veuve accompagnée de ses enfants, dont le plus jeune tient une clef dans les mains vient pour faire l'abandon de son habitation. Deux villageois font leur entretien à part; l'un d'eux, à sa manière de jouer avec les boutons de son compagnon, doit être un causeur éternel. Deux autres fermiers qui sont assis remplissent cette partie du tableau : l'individu qui tousse n'échappera pas à l'attention de l'observateur. Au second plan, à droite, on aperçoit plusieurs fermiers qui ont payé leurs loyers et qui maintenant se régalent aux dépens de leur seigneur : l'abondance se voit sur la table, mais les grâces n'y prennent guère part. Un laquais poudré fait remarquer aux convives les bouteilles de son maître; à la manière qu'elles sont bouchées elles doivent contenir du bon. Nul doute que les affaires du matin finies le reste de la journée sera consacré à la gaieté.

Le peintre n'avait que vingt et un ans quand il exécuta ce beau tableau : à une composition correcte et un dessin pur il joint une expression fidèle et vigoureuse; le ton de couleur en est suave. L'artiste y remplit pleinement la haute idée que l'on s'était formée de lui d'après ses ouvrages précédents, l'Aveugle Joueur de Violon, et les Politiques de Village. Il appartient au comte de Mansfield et a été bien gravé par A. Raimbach.

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