Lycée; ou, Cours de littérature, ancienne et moderne, Volume 12

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Página 327 - Tout ce qu'il convient de dire de cette ode, c'est que l'Université obtint ce qu'elle demandait; l'autre, qui fut envoyée à l'Académie, est mieux éc fi te, mais n'offre d'un bout à l'autre qu'une suite de moralités vulgaires : le sujet était les devoirs de la société. On y distingue une strophe sur l'harmonie de l'Univers, qui joint à la précision et à la justesse une élégance poétique. Les vents épurent l'air, l'air balance les ondes ; Pour la fertilité l'eau circule en tout lieu...
Página 271 - Dieu se lève : tombez, roi, temple, autel, idole; Au feu de ses regards, au son de sa parole, Les Philistins ont fui. Tel le vent dans les airs chasse au loin la fumée ; Tel un brasier ardent voit la cire enflammée Bouillonner devant lui.
Página 379 - Qui, plongés dans le luxe, énervés de mollesse, Nourrissez dans votre âme une éternelle ivresse; Apprenez, insensés qui cherchez le plaisir, Et l'art de le connaître, et celui de jouir.
Página 379 - On peut en conserver pour l'hiver de nos ans. Mais s'il faut les cueillir , c'est d'une main légère ; On flétrit aisément leur beauté passagère. N'offrez pas à vos sens, de mollesse accablés, Tous les parfums de Flore à la fois exhalés : Il ne faut point tout voir, tout sentir, tout entendre : Quittons les voluptés pour savoir les reprendre. Le travail est souvent le père du plaisir : Je plains l'homme accablé du poids de son loisir.
Página 244 - Arrachant leurs filles tremblantes Des bras d'un soldat effréné. Juges insensés que nous sommes , Nous admirons de tels exploits! Est-ce donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire, féconde en ruines , Sans le meurtre et sans les rapines Ne saurait-elle subsister? Images des dieux sur la terre , Est-ce par des coups de tonnerre Que leur grandeur doit éclater?
Página 385 - L'abstinence ou l'excès ne fit jamais d'heureux. Je ne conclus donc pas , orateur dangereux , Qu'il faut lâcher la bride aux passions humaines : De ce coursier fougueux je veux tenir les rênes ; Je veux que ce torrent , par un heureux secours , Sans inonder mes champs , les abreuve en son cours Vents , épurez les airs , et soufflez sans tempêtes; Soleil , sans nous brûler, marche et luis sur nos têtes.
Página 325 - Si je devais, un jour, pour de viles richesses, Vendre ma liberté, descendre à des bassesses ; Si mon cœur, par mes sens, devait être amolli, O Temps ! je te dirais : Préviens ma dernière heure ; Hâte-toi, que je meure; J'aime mieux n'être pas, que de vivre avili.
Página 348 - Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Página 366 - J'osai répondre enfin d'une timide voix : « Interprète sacré des éternelles lois , Pourquoi, si l'homme est libre, at-il tant de faiblesse? Que lui sert le flambeau de sa vaine sagesse?
Página 236 - L'un plus pur, l'autre plus sublime, Tous deux partagent notre estime Par un mérite différent ; Tour à tour ils nous font entendre Ce que le cœur a de plus tendre, Ce que l'esprit a de plus grand.

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