Essais de critique contemporaine: 1. sérieG. Fauquet, 1923 - 311 páginas |
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Página 190 - Je n'ai rien Que trois feuilles d'or et qu'un bâton De hêtre, je n'ai rien Qu'un peu de terre à mes talons. Que l'odeur du soir en mes cheveux, Que le reflet de la mer en mes yeux, Car j'ai marché par les chemins De la forêt et de la grève Et j'ai coupé la branche au hêtre Et cueilli en passant à l'automne qui dort Le bouquet des trois feuilles d'or. Accepte-les ; elles sont jaunes et douces Et veinées De fils de pourpre; Elles sentent la gloire et la mort ; Elles tremblèrent au noir vent...
Página 18 - ... grand ou en petit, fait que je me resserre de plus en plus à mon éternel souci. Je m'y cramponne à deux mains et je ferme les deux yeux.
Página 291 - C'EST TOUJOURS PAR CE QU'ELLE CONTIENT DE VÉRITÉ QU'UNE ŒUVRE NOUVELLE CHOQUE SES CONTEMPORAINS. C'EST TOUJOURS ET SEULEMENT POUR CE QU'ELLE AURA CONTENU DE VÉRITÉ QUE CETTE ŒUVRE EST APPELÉE A SUBSISTER DANS L'AVENIR.
Página 17 - Salammbô. pendant quelques années peut-être vivre dans un sujet splendide et loin du monde moderne, dont j'ai plein le dos.
Página 295 - Et le déshonneur hideux de la ride Marquera ton front de ce mot : jadis! Tes pas oublieront le rythme de l'onde, Ta chair sans désir, tes membres perclus Ne frémiront plus dans l'ardeur profonde... L'Amour désenchanté ne te connaîtra plus...
Página 74 - Pour ma part, la longue enquête sur les maladies morales de la France actuelle, dont ces essais furent le début, m'a contraint de reconnaître à mon tour la vérité proclamée par des maîtres d'une autorité bien supérieure à la mienne : Balzac, Le Play et Taine, à savoir que pour les individus comme pour la société, le christianisme est à l'heure présente la condition unique et nécessaire de santé et de guérison.
Página 300 - Pourtant tu t'en iras un jour de moi, Jeunesse, Tu t'en iras, tenant l'Amour entre tes bras, Je souffrirai, je pleurerai, tu t'en iras, Jusqu'à ce que plus rien de toi ne m'apparaisse.
Página 267 - Un amoureux tourne au comique aussi bien qu'au tragique : parce que dans l'un et l'autre cas, il est aux mains du génie de l'espèce, qui le domine au point de le ravir à lui-même ; ses actions sont disproportionnées à son caractère.
Página 212 - En ce temps des libertés proviciales encore florissantes, l'an 1677, Honoré Maurras était consul de Roquevaire : « Le temps des libertés, c'est le temps des consuls, qui expira en 1789, et qu'il ne faudrait pas confondre, comme certains instituteurs, avec le Consulat de Bonaparte, Cambacérès et Lebrun, qui commença en 1799, et qui ne dura pas cinq ans, écrit, dans L'Etang de Berre (1), M.
Página 295 - Les yeux attachés sur ton fin sourire, J'admire son art et sa cruauté, Mais la vision des ans me déchire, Et, prophétiquement, je pleure ta beauté ! Puisque telle est la loi lamentable et stupide, Tu te flétriras un jour, ah ! mon lys I Et le déshonneur hideux de la ride Marquera ton front de ce mot : jadis!