Oeuvres complètes de P. de Ronsard, Volume 4

Capa
P. Jannet, 1860 - 408 páginas
 

Outras edições - Ver todos

Termos e frases comuns

Passagens mais conhecidas

Página 347 - Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts, et de détresses Mérites-tu, meschant, pour tuer nos Déesses?
Página 347 - Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ; Ne vois-tu pas le sang lequel degoute à force Des Nymphes qui vivoient dessous la dure escorce? Sacrilege meurdrier, si on pend un voleur Pour piller...
Página 305 - Panias, une vie sans vie ; Nous autres qui vivons, nous servons à l'envie, Nous servons aux faveurs, et jamais nous n'avons Un seul repos d'esprit tandis que nous vivons. De tous les animaux qui vivent sur la terre L'homme est le plus chetif...
Página 348 - Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois, Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue: Tu perdras ton silence, et haletans d'effroy Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy. Adieu vieille forest, le jouet de Zephyre, Où premier j'accorday les langues de ma lyre...
Página 299 - Deux sont morts au berceau, aux trois vivans en rien Semblable je ne suis ny de mœurs ny de bien. Si tost que j'eu neuf ans, au college on me meine : Je mis tant seulement un demy-an de peine D'apprendre les leçons du regent de...
Página 185 - Si prés de la raison ; de là la jalousie, De là se fait l'amour dont l'esprit est vaincu. Tandis que nous aurons des muscles et des veines , Et du sang, nous aurons des passions humaines : Car jamais autrement les hommes n'ont vescu.
Página 300 - D'eau, de gresle et d'esclairs nous menassant la teSte. A la fin, arrivez sans nul danger au port, La nef en cent morceaux se rompt contre le bord, Nous laissant sur la rade, et point n'y eut de perte, Sinon elle, qui fut des flots salez couverte, Et le bagage espars que le vent secoûoit, Et qui servoit flottant aux ondes de jouet.
Página 131 - JE suis Amour, le grand maiStre des Dieux, Je suis celuy qui fait mouvoir les Cieux, Je suis celuy qui gouverne le monde, Qui le premier hors de la masse esclos Donnay lumière et fendi le Chaos Dont fut baSti
Página 293 - Que sert (dit Salomon) toutes choses entendre, Rechercher la nature et la vouloir comprendre, Mourir dessus un livre et vouloir tout sçavoir, Vouloir parler de tout et toutes choses voir, Et vouloir nostre esprit par estude contraindre A monter jusqu'au Ciel où il ne peut atteindre ? Tout n'est que vanité et pure vanité ! Tel desir est bourreau de nostre humanité.
Página 297 - Or quant à mon ancestre, il a tiré sa race D'où le glacé Danube est voisin de la Thrace : Plus bas que la Hongrie, en une froide part, Est un Seigneur nommé le Marquis de Ronsart, Riche d'or et de gens, de villes et de terre.

Informações bibliográficas