Histoire du droit romain: ou, Introduction historique à l'étude de cette législation

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Videcoq, 1847 - 512 páginas
 

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Página 240 - ... non, il n'ya point eu après lui de prince plus digne de gouverner les hommes. Pendant que les stoïciens regardoient comme une chose vaine les richesses, les grandeurs humaines, la...
Página 389 - Barbares, tout en conservant leurs coutumes, tout en demeurant les maîtres du pays, se trouvèrent pris, pour ainsi dire, dans les filets de cette législation savante, et obligés de lui soumettre en grande partie, non sans doute sous le point de vue politique, mais en matière civile, le nouvel ordre social.
Página 277 - A u reste , si les lois romaines ont paru si saintes , que leur majesté subsiste encore malgré la ruine de l'empire , c'est que le bon sens , qui est le maître de la vie humaine , y règne paitout , et qu'on ne voit nulle part une plus belle application des principes de l'équité naturelle.
Página 240 - Stoïciens regardaient comme une chose vaine les richesses, les grandeurs humaines, la douleur, les chagrins, les plaisirs, ils n'étaient occupés qu'à travailler au bonheur des hommes, à exercer les devoirs de la société ; il semblait qu'ils regardassent cet esprit sacré qu'ils croyaient être en eux-mêmes comme une espèce de providence favorable qui veillait sur le genre humain. Nés pour la société, ils croyaient tous que leur destin était de travailler pour elle : d'autant moins à...
Página 389 - ... de l'activité romaine, ces cités, ces routes, ces aqueducs , ces arènes , toute cette société si régulière , si prévoyante , si variée dans sa fixité , c'était là le sujet de leur étonnement , de leur admiration. Vainqueurs , ils se sentaient inférieurs aux vaincus ; le Barbare pouvait mépriser individuellement le Romain ; mais le monde romain , dans son ensemble , lui apparaissait comme quelque chose de supérieur ; et tous les grands hommes de l'âge de la conquête , les Alaric...
Página 260 - L'amour où je voulais amener sa tendresse ; Mais ce lien du sang qui nous joignait tous deux Écartait Claudius d'un lit incestueux : II n'osait épouser la fille de son frère. Le sénat fut séduit : une loi moins sévère Mit Claude dans mon lit et Rome à mes genoux.
Página 3 - Car à regarder -les hommes comme ils sont naturellement, et avant tout gouvernement établi, on ne trouve que l'anarchie, c'est-à-dire dans tous les hommes une liberté farouche et sauvage, où chacun peut tout prétendre et en même temps tout contester; où tous sont en garde, et par conséquent en guerre continuelle contre tous ; où la raison ne peut rien parce que chacun appelle raison la passion qui le transporte...
Página 389 - ... un grand empire. Ce qui émeut aujourd'hui notre imagination, ce qu'elle cherche avec avidité dans l'histoire, les poèmes, les •voyages, les romans, c'est le spectacle d'une société étrangère à la régularité de la nôtre; c'est la vie sauvage, son indépendance, sa nouveauté, ses aventures. Autres étaient les impressions des barbares; c'est la civilisation qui les frappait, qui leur semblait grande et merveilleuse. Les monumens de l'activité romaine, ces cités, ces...
Página 2 - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Página 348 - Comment se trouve-t-il quelqu'un parmi vous qui, ayant un différend avec son frère, ose l'appeler eu jugement devant les méchants et les infidèles , et non pas devant les saints? Ne savez-vous pas que les saints doivent un jour juger le monde?

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