Chefs-d'ouvre dramatiques de VoltaireLebigre frères, 1836 - 217 páginas |
Termos e frases comuns
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Passagens mais conhecidas
Página 157 - Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi , pour l'univers , est mort en ces lieux mêmes , En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs , vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux , sa tombe est près de ce palais ; C'est ici la montagne où , lavant nos forfaits , II voulut expirer sous les coups de l'impie; C'est là que de sa tombe il rappela...
Página 157 - C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs. ... O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère '? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour...
Página 157 - Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille , elle est ton ennemie ! Je suis bien malheureux... C'est ton père, c'est moi , C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille , tendre objet de mes dernières peines , Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines...
Página 158 - C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas, sans y trouver ton Dieu ; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir : Je vois la vérité dans ton cœur descendue ; Je retrouve ma fille après l'avoir perdue, Et je reprends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l'infidélité....
Página 174 - J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré, De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie ; Je détruis sa faiblesse et son idolâtrie : Sous un roi, sous un dieu, je viens la réunir; Et pour la rendre illustre, il la faut asservir.
Página 182 - Montre-lui cet écrit.... Qu'elle tremble.... et soudain, De cent coups de poignard que l'infidèle meure. Mais avant de frapper.... Ah! cher ami, demeure, Demeure , il n'est pas temps. Je veux que ce chrétien Devant elle amené.... Non.... je ne veux plus rien....
Página 17 - Si ce fils, tant pleuré, dans Messène est produit, De quinze ans de travaux j'ai perdu tout le fruit. Crois-moi, ces préjugés de sang et de naissance Revivront dans les cœurs, y prendront sa défense. Le souvenir du père, et cent rois pour...
Página 64 - S'arrête devant vous... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe, un nouveau jour m'éclaire : Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière. J'ai fait jusqu'au moment qui me plonge au cercueil Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le Ciel venge la terre : il est juste, et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort ma détrompé...
Página 174 - Vois l'empire romain tombant de toutes parts, Ce grand corps déchiré, dont les membres épars Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces débris du monde élevons l'Arabie.
Página 24 - J'en atteste le ciel; il sait mon innocence. Aux bords de la Pamise, en un temple sacré, Où l'un de vos aïeux, Hercule, est adoré, J'osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes : Je ne pouvais offrir ni présents ni victimes; Né dans la pauvreté, j'offrais de simples vœux, Un cœur pur et soumis, présent des malheureux.