Lettres, Volume 1 |
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Termos e frases comuns
affez affurer aifé ainfi Angleterre auffi Auteurs avez avoit ayent beauté befoin c'eft c'eſt caufe chofe choſe confidérable connoiffance connoître défaut différentes Ecrivains efpece efprit eft vrai Epiques eſt étoit fage fans Farinelli fçait fçavez fe font fe trouve felon femble Femmes fens fentir feroit fervir feul fimple foient foin foit fommes fous fouvent François fuis fuivant fujet furpris fyllabes gayeté gens gleterre glois goût graces Hommes J'ai l'honneur d'être l'Angleterre l'Anglois l'efprit l'ufage laiffe Langue lement LETTRE Loix Londres long-tems lorfqu'il maniere mauvaiſe ment Miniftre Moeurs Monfieur MONSIEUR Mylord n'eft n'eſt Nation néceffaire paffer paffions Pair d'Angleterre parler paroiffent paroît Pays-ci Peinture penfer perfonne Peuple peut-être Philofophe plaifanterie plaifir plufieurs Poëfie Poëtes Anglois Politeffe pourroit préfent prefque puiffe qu'un raifon refpect refte réuffir richeffes Ridicules Rime rire s'eft Taxe teffe tems tion Tragédie très-humble ufage Vapeurs Vice Voifins ככ כם دو وو
Passagens mais conhecidas
Página 127 - Rhéteurs nous ont données pour connoître en quoi confifte la beauté de l'clocution en général , on voit que le François eft une de celles qui approchent le plus de l'idée d'une Langue parfaite. Sur cela je m'en rapporte à votre décifion , convaincu que perfonne en France n'en peut mieux juger que vous. Pour comparer ainfi les Langues les unes aux autres, ce n'eft pas affez que d'en connoître les règles , il faut en fentir les beautés. Ce n'eft pas...
Página 107 - Je ne sçai même si la connoissance de l'Anglois de ces tems-là ne seroit pas très-utile à ceux qui veulent entendre notre vieux François. La lecture de Chaucer m'a rendu celle de nos anciens Poètes plus facile. Beaucoup de mots ont vieilli dans notre Langue, qui font aujourd'hui la...
Página 173 - ... à notre honte , qu'un petit nombre de gens de la plus méprifable efpece qui foit dans une ville , laquelle renferme tout indifféremment dans fon fein , pour qui fi nous les connoiffions , nous n'aurions que le mépris qu'on a pour les gens fans mœurs , ou la pitié qu'on a pour les fous , difpofent pourtant de nos bourfes , & nous tiennent aflujettis à tous leurs caprices. Mais ce n'eft pas fur les feuls habillemens de foie , qu'il feroit befoin que la main du prince agît; il y auroit bien...
Página 199 - ... vœu de l'une & de l'autre que la Cour l'accorde au Membre qui lui facrifie fon honneur & le bien de fon Pays. Si le rang de Pair fe donne quelquefois au Citoyen qui a fervi fa Patrie , le Miniftre coupable qui a foulevé le Peuple par une adminiftration oclieufe , eft encore plus fur de l'obtenir.
Página 36 - Anglois les armes à la. main ? Ceux-ci tombent à notre fujet dans beaucoup de contradictions. Ils nous craignent & nous méprifent ; nous fommes la Nation qu'ils accueillent le plus & qu'ils aiment le'moins : ils nous condamnent & nous imitent ; ils adoptent nos mœurs par goût , & les blâment par politique. Laiffons au Peuple tout le ridicule de ces haines nationales...
Página 168 - Ils terminent d'ordinaire chaque Acte par un Couplet de neuf ou de onze Vers , dont les trois derniers riment enfemble. Ces efpeces de Tercets ont un grand charme pour eux , & l'on n'en doit pas être furpris , c'eft un effet de l'habitude qui fait trouver du plaifir à tout. Cependant M. Pope, à qui je m'en rapporte pour tout ce qui regarde les Vers Anglois, blâme: ce fréquent ufage D'UN FRANÇOIS.
Página 19 - Enfants peut le rendre ridicule , fa dureté à leur égard excite à coup sûr nôtre indignation. Le mépris pour fa Patrie montre plus de vanité que de raifon , & provient plus d'une humeur chagrine que d'un efprit philofophique. La vertu fait le Citoyen du monde ; le vice feul peut faire qu'un homme fe trouve étranger dans fa propre Patrie. A l'égard des .Anglois dont je compte fouvent vous entretenir , parmi nous quelques-uns les...
Página 330 - Ecrivains que la juftefle du raifbnnement,Ou la force de l'imagination. Ils ont beaucoup d'ouvrages marqués au Coin du Génie ; ils en ont bien peu qui portent le caractere des graces. Avec un peu plus de fageffe & de gout , Milton eût fait un Chef-d'œuvre de fon Para-; dis perdu.
Página 16 - Bruyère , fi je ne me trompe , eft plus fidelle dans les fiens ; il a peint îa nôtre telle qu'elle eft. Plusieurs de nos Ecrivains ont imité fa fincérité. En général l'aveu des défauts que nos voiiins nous reprochent , nous coûte aflez peu ; n'en concluons cependant rien en notre faveur , je crains que ce ne foit l'effet de notre prévention : ce n'eft peut-être que faute de les bien apprécier , que nous en convenons...
Página 5 - C'eft la feule voie de découvrir s'il eft réellement plus raifonnable , & fi fes Législateurs ont atteint leur but, qui ne peut être autre que le bonheur des Citoyens. (*) La forme du Gouvernement Anglois paroît diâée par la Sagefle même ; mais peut-être ne faut-il que lire leur Hiftoire , ou fe trouver parmi eux , pour être convaincu que ce Gouvernement fi vanté , de même que la République de Platon , n'eft qu'un projet idéal qu'on ne peut réduire en pratique. Suppofons que l'Angleterre...