Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique dans ses rapports avec l'évélation morale et religieuse des peuples

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Librairie de F. Didot frères, 1859 - 614 páginas
 

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Passagens mais conhecidas

Página 20 - Leurs années se poussent successivement comme des flots; ils ne cessent de s'écouler; tant qu'enfin, après avoir fait un peu plus de bruit, et traversé un peu plus de pays les uns que les autres , ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l'on ne...
Página 486 - Apollon , à portes ouvertes, Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir; Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes ; Et trois ou quatre seulement , Au nombre desquels on me range » Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Página 465 - ... s'obscurcissent, que leurs braves marchent à la mort, que leurs vierges sont captives, que leur gloire a passé à mon sceptre. Du Nil au fécond Euphrate et au froid Danube, tout ce que le soleil contemple est à moi. « Toi, Seigneur! toi qui ne souffres pas que ta gloire soit usurpée par celui qui estime sa propre force au gré de son orgueil et de sa colère, ce superbe ennemi, vois comme il a, dans sa victoire, dégradé tes autels! Ne souffre pas qu'il opprime ainsi les tiens, qu'il nourrisse...
Página 485 - Que direz-vous, races futures, Si quelquefois un vrai discours Vous récite les aventures De nos abominables jours? Lirez-vous, sans rougir de honte, Que notre impiété surmonte Les faits les plus audacieux, Et les plus dignes du tonnerre, Qui firent jamais à la terre Sentir la colère des cieux?
Página 17 - Charles-Gustave parut à la Pologne surprise et trahie, comme un lion qui tient sa proie dans ses ongles, tout prêt à la mettre en pièces. Qu'est devenue cette redoutable cavalerie qu'on voit fondre sur l'ennemi avec la vitesse d'un aigle? Où sont ces âmes guerrières, ces marteaux d'armes tant vantés, et ces arcs qu'on ne vit jamais tendus en vain?
Página 53 - Où irai-je pour être hors de ton « souffle ? Où m'enfuirai-je de ta présence ? Si « je monte au ciel, tu es là ; si je me couche « dans les abîmes, je t'y trouve près de moi. « Quand je prendrais les ailes de l'Aurore et « que je porterais ma tente aux confins des « mers, là même c'est ta main qui me conduira « sur la route, ta main qui m'établira. J'ai dit : « les ténèbres vont m'envelopper et la nuit me « couvrir. Mais les ténèbres ne cachent pas de « toi. Devant toi la...
Página 434 - Ptolémaïs, sous l'impression du spectacle de la nature mis en rapport avec le cœur de l'homme, il marquait par des hymnes les principales heures et les divisions du temps. Le charme de ces préludes était dans leur sainteté, dans le rappel de l'âme à elle<-même, dans le contraste de cette pureté religieuse avec les vices du monde profane , et enfin dans les espérances de la vie spirituelle supérieure à tous les sentiments de l'existence ici-bas.
Página 483 - A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place. Las! las! ses beautez laissé cheoir ! O vrayment, marastre nature.
Página 464 - Dieu ! ii et, d'un visage insolent, étendant ses deux bras armés, « il a remué sa tête furieuse. Il a fortifié son cœur « d'une ardente colère contre les deux Hespéries que « baigne la mer, parce que, assurées en toi, elles lui « résistent et qu'elles se revêtent des armes de ta foi « et de ton amour. « II a dit, dans son arrogance et son mépris : « Igno« rent-elles, ces contrées-là, mon courroux, et les ex
Página 484 - Et la loy qu'en naissant luy ordonna Nature. Puis quand il est au soir du labeur deslié, II met près de son joug le travail oublié, Et dort sans aucun soing jusqu'à tant que l'Aurore Le resveille au matin pour travailler encore.

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