One hundred fables

Capa
Ginn, 1906 - 187 páginas
 

Páginas selecionadas

Conteúdo

Outras edições - Ver todos

Termos e frases comuns

Passagens mais conhecidas

Página 58 - On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie; Nul mets n'excitait leur envie: Ni loups, ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie: Les tourterelles se fuyaient; Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit...
Página 20 - Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage? Dit cet animal plein de rage: Tu seras châtié de ta témérité. —Sire, répond l'Agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en colère; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant Plus de vingt pas au-dessous d'Elle; Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson.
Página 64 - Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats. Notre laitière ainsi troussée Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait; en employait l'argent; Achetait un cent d'œufs; faisait triple couvée; La chose allait à bien par son soin diligent.
Página 7 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Página 92 - Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et d'avarice. C'est tout ce que j'ai vu dans Rome à mon abord. N'at-on point de présent à faire, Point de pourpre à donner; c'est en vain qu'on espère Quelque refuge aux lois : encor leur ministère At-il mille longueurs. Ce discours un peu fort Doit commencer à vous déplaire. Je finis. Punissez de mort Une plainte un peu trop sincère.
Página 2 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Página 60 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue : Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Página 72 - J'attrape le bout de l'année ; Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes ; L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Página 59 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait? Nulle offense; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Página 68 - L'un et l'autre approcha, ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants , Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps, Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.

Informações bibliográficas