Nouvelle encyclopédie poétique: ou, Choix de poésies dans tous les genres, Volume 12Capelle (M., Pierre Adolphe) Ferra, 1819 |
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Passagens mais conhecidas
Página 6 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Página 17 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux. Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république , Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et, pleures du vieillard, il...
Página 194 - Le terrier du lapin était sur la lisière D'un parc bordé d'une rivière. Soir et matin nos bons amis, Profitant de ce voisinage, Tantôt au bord de l'eau, tantôt sous le feuillage, L'un chez l'autre étaient réunis. Là, prenant...
Página 119 - C'est ici, c'est ici qu'un spectacle nouveau Vous charmera gratis. Oui, messieurs, à la porte On ne prend point d'argent, je fais tout pour l'honneur.
Página 52 - Tu reçois, pour prix de ton zèle, Des coups et souvent le trépas. Moi qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait et qui fume leurs champs. Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille Assassiné par ces méchants. Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, Voilà notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien; mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misère?
Página 196 - On mit moins de Romains à bas. La nuit vient ; tant de sang n'a point éteint la rage Du seigneur, qui remet au lendemain matin La fin de l'horrible carnage. Pendant ce temps notre lapin, Tapi sous...
Página 197 - Attends-moi... La sarcelle le quitte, Et revient traînant un vieux nid Laissé par des canards : elle l'emplit bien vite De feuilles de roseau, les presse, les unit Des pieds, du bec, en forme un batelet capable De supporter un lourd fardeau : Puis elle attache à ce vaisseau Un brin de jonc qui servira de câble.
Página 15 - Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir :' Autant qu'un patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vie Des soins d'un avenir qui n'est pas fait pour vous ? Ne songez désormais qu'à vos erreurs passées : Quittez le long espoir et les vastes pensées; Tout cela ne convient qu'à nous.
Página 94 - Fuyez, où je monte en chaire Et crie à l'impiété! — Vous me chassez ; mais j'espère Avoir mon tour, et j'attends : Car je suis fille du Temps, Et j'obtiens tout de mon père.
Página 12 - Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.