Oeuvres choisies: Le philosophe marié. Le glorieux

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Menard et Desenne, fils, 1820
 

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Passagens mais conhecidas

Página 85 - Préparait cet outrage à l'honneur de son père? Avec quelle rigueur, destin, tu me poursuis! Je ne sais où je vais, je ne sais où je suis.
Página 226 - J'entends. Le ciel vous a fait naître avec tant d'avantage , Que tout le genre humain vous doit un humble hommage. LE COMTE. Comment donc? D'un rival prenez-vous le parti?
Página 181 - D'avoir été trop lent à la désabuser ; A vous manquer d'égards je pourrais l'exposer. Mon père m'inquiète , et je sais que ma mère Quelquefois avec vous prend un ton trop sévère.
Página 260 - Dois-je me défier d'une honnête famille? Allons voir Lisimon. Menez-moi chez sa fille. LE COMTE. De grâce, à vous montrer ne soyez pas si prompt. Vous les exposeriez à vous faire un affront. Vous ne savez donc pas jusqu'où va l'arrogance D'un bourgeois anobli, fier de son opulence? Si le faste et l'éclat ne soutiennent le rang, II traite avec dédain le plus illustre sang.
Página 208 - Ma foi, je suis ravi que nous logions ensemble. LE COMTE, froidement. J'en suis fort aise aussi. LISIMON. Parbleu ! nous boirons bien. Vous buvez sec, dit-on; moi, je n'y laisse rien. Je suis impatient de vous verser rasade, Et ce sera bientôt. Mais êtes-vous malade? A votre froide mine, à votre sombre accueil... LE COMTE, à Pasquin qui présente un siège.
Página 155 - Autrement je succombe à la mélancolie. J'eus un maître autrefois que je regrette fort , Et que je ne sers plus, attendu qu'il est mort. Il ne me...
Página 268 - Est-ce là le retour Dont vous payez mes soins ? Suivi de ma famille, Dois-je venir ici vous présenter ma fille ; Vous priant à genoux de vouloir l'accepter?
Página 153 - Tel que vous me voyez , ma chère demoiselle , Vous ne le croiriez pas , on me prend pour un sot; Et mon maître, en trois mois, ne m'a pas dit un mot. PASQUIN. Que t'importe cela ? LA FLEUR.
Página 4 - J'ai mille courtisans rangés autour de moi : Ma retraite est mon Louvre, et j'y commande en roi. Mais je n'use qu'ici de mon pouvoir suprême; Hors de mon cabinet je ne suis plus le même. Dans l'autre appartement , toujours contrarié : Ici, je suis garçon : là, je suis marié. Marié! C'est en vain que l'on se fortifie, Par le grave secours...
Página 261 - On me l'a peint tout autre , et j'ai peine à vous croire : Tout ce discours ne tend qu'à cacher votre gloire. Mais pour moi qui ne suis ni superbe ni vain , Je prétends me montrer, et j'irai mon chemin.

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