Portraits littéraires, Volumes 1-2Didier, 1845 - 307 páginas |
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Passagens mais conhecidas
Página 49 - J'ai dit au laquais que je les porterais à sa maîtresse, et je m'en suis défaite. Vos lettres font tout le bruit qu'elles méritent, comme vous voyez; il est certain qu'elles sont délicieuses, et vous êtes comme vos lettres.
Página 55 - On la passe avec cinq ou six amies dont la société plaît , et à mille devoirs à quoi l'on est obligé, et ce n'est pas une petite affaire. Mais ce qui me fâche, c'est qu'en ne faisant rien, les jours se passent , et notre pauvre vie est composée de ces jours, et l'on vieillit, et l'on meurt. Je trouve cela bien mauvais.
Página 132 - ... conseils, si je ne sais les suivre, Et qu'au moins vers ma fin je ne commence à vivre; Car je n'ai pas vécu, j'ai servi deux tyrans: Un vain bruit et l'amour ont partagé mes ans. Qu'est-ce que vivre, Iris? vous pouvez nous l'apprendre; Votre réponse est prête, il me semble l'entendre : C'est jouir des vrais biens avec tranquillité, Faire usage du temps et de l'oisiveté, S'acquitter des honneurs dus à l'Être suprême, Renoncer aux Phyllis en faveur de soi-même, Bannir le fol amour et...
Página 103 - Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue : J'ai peu de voix pour moi , mais je les ai sans brigue ; Et mon ambition, pour faire...
Página 176 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Página 61 - Les mutins de Rennes se sont sauvés il ya « longtemps ; ainsi les bons pâtiront pour les méchants ; mais je « trouve tout fort bon, pourvu que les quatre mille hommes de « guerre qui sont à Rennes, sous MM.
Página 283 - Les astres et leurs poids, leurs formes, leurs distances ; Je voyage avec eux dans leurs cercles immenses. Comme eux, astre, soudain je m'entoure de feux, Dans l'éternel concert je me place avec eux : En moi leurs doubles lois agissent et respirent ; Je sens tendre vers eux mon globe qu'ils attirent. Sur moi qui les attire ils pèsent à leur tour.
Página 131 - Si faut-il qu'à la fin de tels pensers nous quittent; Je ne vois plus d'instants qui ne m'en sollicitent. Je recule, et peut-être attendrai-je trop tard. Car qui sait les moments prescrits à son départ ? Quels qu'ils soient, ils sont courts; à quoi les emploierai-je...
Página 264 - Amants des roses passagères, Ils ont les grâces mensongères Et le sort des rapides fleurs. Leur plus long règne est d'une aurore; Mais le temps rajeunit encore L'antique laurier des neuf Sœurs.
Página 156 - C'est pourquoi vous devez vous attendre que je ne » vous en parlerai plus du tout. On m'a dit : Soyez » aveugle. Si je ne puis l'être tout à fait, il faut du moins )> que je sois muet; car, voyez-vous, il faut être régulier » avec les réguliers, comme j'ai été loup avec vous et » avec les autres loups vos compères.