Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 11

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Baudouin frères, 1827
 

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Página 138 - Que le trouble, toujours croissant de scène en scène, A son comble arrivé se débrouille sans peine. L'esprit ne se sent point plus vivement frappé, Que lorsqu'en un sujet d'intrigue enveloppé, D'un secret tout à coup la vérité connue Change tout, donne à tout une face imprévue.
Página 32 - J'ai de mes jeunes ans dérobé les secours ; C'est ma première faute ; elle a troublé mes jours : Le ciel m'en a puni ; le ciel inexorable M'a conduit dans le piège, et m'a rendu coupable. . MÉROPE. Il ne l'est point; j'en crois son ingénuité : Le mensonge n'a point cette simplicité.
Página 51 - Elle n'est point à moi ; cette gloire est aux dieux : Ainsi que le bonheur , la vertu nous vient d'eux. Allons monter au trône, en y plaçant ma mère; Et vous , mon cher Narbas , soyez toujours mon père.
Página 22 - Est-ce là cette reine auguste et malheureuse , Celle de qui la gloire et l'infortune affreuse Retentit jusqu'à moi dans le fond des déserts? ISMÉNIE. Rassurez-vous, c'est elle. (Elle sort.) ÊGISTHE.
Página 32 - Un vain désir de gloire a séduit mes esprits. On me parlait souvent des troubles de Messène, Des malheurs dont le Ciel avait frappé la reine, Surtout de ses vertus, dignes d'un autre prix : Je me sentais ému par ces tristes récits. De l'Elide en secret dédaignant la mollesse, J'ai voulu dans la guerre exercer ma jeunesse, Servir sous vos drapeaux, et vous offrir mon bras : Voilà le seul dessein qui conduisit mes pas.
Página 49 - Tu vends mon sang à l'hymen de la reine : Ma vie est peu de chose, et je mourrai sans peine : Mais je suis malheureux, innocent, étranger; Si le ciel t'a fait roi , c'est pour me protéger. J'ai tué justement un injuste adversaire. Mérope veut ma mort; je l'excuse, elle est mère; Je bénirai ses coups prêts à tomber sur moi , Et je n'accuse ici qu'un tyran tel que toi. POLYPHONTE. Malheureux! oses-tu, dans ta rage insolente....
Página 174 - Crébillon, qui , en cet endroit, a suivi Sophocle, lui fait dire : Le cruel qu'il était , bourreau de sa famille Osa bien à mes yeux faire égorger ma fille.
Página 26 - J'en atteste le Ciel : il sait mon innocence. Aux Bords de la Pamise, en un temple sacré, Où l'un de vos aïeux, Hercule, est adoré, J'osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes. Je ne pouvais offrir ni présents ni victimes; Né dans la pauvreté, j'offrais de simples vœux, Un cœur pur et soumis, présent des malheureux. Il semblait que le dieu, touché de mon hommage, Au-dessus de moi-même élevât mon courage.
Página 27 - Né dans la pauvreté, j'offrais de simples vœux, Un cœur pur et soumis, présent des malheureux. Il semblait que le dieu, touché de mon hommage. Au-dessus de moi-même élevât mon courage. Deux inconnus armés m'ont abordé soudain, L'un dans la fleur des ans, l'autre vers son déclin. Quel est donc, m'ont-ils dit, le dessein qui te guide? Et quels vœux formes-tu pour la race d'Alcide ? L'un et l'autre à ces mots ont levé le poignard.
Página 336 - d'être un guerrier : la modeste douceur Donne un prix aux vertus, et sied à la valeur. Vous sentez que ma fille, au sortir de l'enfance, Dans nos temps orageux de trouble et de malheur, Par sa mère élevée à la cour de Bvzance, Pourrait s'effaroucher de ce sévère accueil, Qui tient de la rudesse et ressemble à l'orgueil.

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