Lettres d'un François..Chez Jean Neaulme, libraire., 1745 |
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Termos e frases comuns
abfolument affez affure aifé ainfi Angleterre Anglois auffi Auteurs avez avoit ayent befoin BEVIL BLANDFORD c'eft c'eſt caufe Céfar Chaffe chofe connoiffez connoître d'Angleterre déja Difcours différens Ecrivains efpece efprit eſt étoient étoit fage falut fans fanté fçais fçavez fçavoir fe font fecret felon femble fentir feroit feul fieur fimple foient foit fous fouvent François fuis fuivi fujet gens glois gout Hamlet Hommes J'ai l'honneur d'être juftice l'efprit l'ufage laiffe LETTRE Liberté Loix Londres long-tems lorfque maniere ment miférable Miniftre Mirtle Monfieur Mylord n'eft Nation néceffaire non-feulement oppofé OROONOKO paffe paffion Pair d'Angleterre Parlement paroît Payfan Pays-ci penfer Perfonne Peuple peut-être Philofophe plaifanteries plaifir plufieurs Poëte préfent prefque puiffe raifon refpect refte richeffes ridicule rien s'eft Satires Scene Shakeſpear Stamford Tamerlan tems tion Toftes Torys Tragédie très-humble trouve ufage vérité Vice Voifins Whigs
Passagens mais conhecidas
Página 46 - Ils contrastent un Amour avec un Dragon, & un Coquillage avec une aile de Chauve-Souris. Ils ne suivent plus aucun ordre, aucune vraisemblance dans leurs Productions. Ils entassent avec confusion des Corniches, des Bases, des Colonnes, des Cascades, des Joncs, des Rochers; dans quelque coin de ce Cahos, ils placeront un Amour épouvanté, & sur le tout, ils feront régner une Guirlande de fleurs.
Página 82 - Ce défaut eft d'autant plus remarquable en lui, qu'il n'en eft peutêtre point qui ayent vécu fous tant de Princes différens. Dans fes Ouvrages, Jacques I eft le plus grand des Rois, Charles I fon fils lui fuccede à peine, qu'il l'efface.
Página 194 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n'en puis trouver pour régner...
Página 78 - A l'égard du style, c'est la partie qui distingue le plus Shakespeare des autres poètes de sa nation ; c'est celle où il excelle. Il peint tout ce qu'il exprime. Il anime tout ce qu'il dit. Il parle, pour ainsi dire, une langue qui lui est propre et c'est ce qui le rend si difficile à traduire. Il faut pourtant avouer aussi que si quelquefois ses expressions sont sublimes, souvent il donne dans le gigantesque.
Página 68 - En Angleterre, disait l'abbé Leblanc, les villages sont plus riants et mieux bâtis qu'en France; le paysan plus riche, les femmes plus élégantes..., mais le paysan n'est pas aussi gai qu'en France... Le berger en conduisant ses troupeaux, le laboureur courbé sur sa charrue, l'ouvrier même, au milieu des travaux les plus pénibles, parmi nous tout le monde chante '. » Il aurait pu dire que partout on dansait.
Página 65 - C'eft fur-tout aux Courfes que l'on voit des preuves de l'aifance où vit le Payfan Anglois. Il ne s'en fait aucune où l'on ne trouve deux mille Villageois , dont la plupart ont en croupe leur Femme , leur Fille ou . ri
Página 297 - Ce Poète a fait peu d'Ouvrages dont il n'y ait les .trois quarts à retrancher. Voilà , Monfieur, quelles font des Tragédies qui fe jouent encore tous les jours fur le Théâtre de Londres...