Etudes sur l'ancien théatre Espagnol: les trois cid (Guillen de Castro, Corneille, Diamante) ; hormis le roi, personne ce que sont les femmes fragments de la celestinaDidot, 1873 - 433 páginas |
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Études sur l'ancien théâtre espagnol: Les trois Cid (Guillen de Castro ... Antoine Laurent Apollinaire Fée Visualização completa - 1873 |
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Termos e frases comuns
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Passagens mais conhecidas
Página 58 - Sire, mon père est mort : mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux...
Página 31 - Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes ; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu'ils savent mal payer les services présents.
Página 43 - Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour venger et punir. Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage, Meurs ou tue. Au surplus, pour ne te point flatter. Je te donne à combattre un homme à redouter : Je l'ai vu, tout couvert de sang et de poussière, Porter partout l'effroi dans une armée entière.
Página 50 - Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées La valeur n'attend pas le nombre des années...
Página 36 - DIÈGUE Le Roi, quand il en fait, le mesure au courage. LE COMTE Et par là cet honneur n'était dû qu'à mon bras. DON DIÈGUE Qui n'a pu l'obtenir ne le méritait pas. LE COMTE Ne le méritait pas ! moi ? DON DIÈGUE Vous. LE COMTE Ton impudence.
Página 129 - L'insolent en eût perdu la vie; Mais mon âge a trompé ma généreuse envie Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour venger et punir. Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage, Meurs ou tue.
Página 31 - LE COMTE. Enfin vous l'emportez, et la faveur du roi Vous élève en un rang qui n'était dû qu'à, moi ' ; II vous fait gouverneur du prince de Castille.
Página 76 - Rodrigue ! il est vrai, quoique ton ennemie, Je ne te puis blâmer d'avoir fui l'infamie ; Et, de quelque façon qu'éclatent mes douleurs, **** Je ne t'accuse point, je pleure mes malheurs. Je sais ce que l'honneur, après un tel outrage, Demandoit à l'ardeur d'un généreux courage : ***** Tu n'as fait le devoir que d'un homme de bien; Mais aussi , le faisant , tu m'as appris le mien.
Página 128 - Comte, sois de mon prince à présent gouverneur; Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur, Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrument, Mais d'un corps tout de glace inutile ornement, Fer jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense...
Página 77 - Malgré des feux si beaux qui troublent ma colère, Je ferai mon possible à bien venger mon père; Mais malgré la rigueur d'un si cruel devoir, Mon unique souhait est de ne rien pouvoir.