Le Théâtre français au XVIe et au XVIIe siècle, ou, Choix des comédies les plus curieuses antérieures à Molière: avec une introd., des notes et une notice sur chaque auteur, Volume 2

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Laplace, Sanchez, 1871 - 582 páginas
 

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Página 430 - Si c'est un crime que l'aimer On n'en doit justement blâmer Que les beautés qui sont en elle ; La faute en est aux dieux Qui la firent si belle, Et non pas à mes yeux.
Página ix - Au milieu du théâtre, il faut une chambre garnie d'un superbe lit, lequel se ferme et ouvre quand il est besoin. A un côté du théâtre il faut une forteresse vieille, où se puisse mettre un petit bateau, laquelle forteresse doit avoir un antre à la hauteur de l'homme, d'où sort le bateau. Autour de ladite forteresse doit avoir une mer haute de deux pieds huit pouces ; et à côté de la forteresse, un cimetière garni d'une cloche et de brique cassée et courbée.
Página 73 - Au voleur! au larron! au larron! prenez-le ! arrestez tous ceux qui passent, fermez les portes, les huys, les fenestres ! Misérable que je suis ! où cours-je? à qui le dis-je? Je ne sçay où je suis, que je fais, ny où je vas! Hélas? mes amys, je me recommande à vous tous!
Página 64 - L'y mettray-je? Oy ; nenny; si feray, je l'y vay mettre; mais devant que me descharger, je veux veoir si quelqu'un me regarde. Mon Dieu ! il me semble que je suis veu d'un chacun, mesmes que les pierres et le bois me regardent. Hé! mon petit trou, mon mignon, je me recommande à toy. Or sus, au nom de Dieu et de sainct Antoine de Padoue, in manus tuas, domine, commendo spirilum meum.
Página 64 - C'est à ceste heure qu'il faut que je regarde si quel» qu'un m'a veu. Ma foy, personne. Mais si quelqu'un » marche dessus, il luy prendra peut-estre envie de veoir » que c'est; il faut que souvent j'y prenne garde et n'y » laisse fouiller personne. Si faut-il que j'aille où j'ay dit, » afin de trouver quelque expédient pour chasser ces
Página 184 - J'ai quatre-vingts ans, vous n'en avez que vingt-cinq* : je vous tempérerai et vous m'échaufferez. » Nous entrâmes en matière, nous fîmes notre plan; et lorsque je le quittai, il me dit ces propres paroles : « Laissez-moi huit jours, je vous parlerai après plus décisivement, et j'espère que je ferai voir au Cardinal que je suis bon à autre chose qu'à faire les Jeux de l'inconnu*.
Página 63 - Mais puisque je ne suis veu de personne, il sera meilleur que je la mette icy, en ce trou, où je l'ay mise autrefois sans que jamais j'y aye trouvé faute. Oh! petit trou, combien je te suis redevable ! DÉSIRÉ. Mais moy, si vous l'y mettez.
Página 74 - Je ne veux plus boire ne manger ; je veux mourir ou » les trouver. FRONTIN. » Allons, vous ne les trouvez pas pourtant, et si ne » disnez pas. SÉVERIN. » Où veux-tu que j'alle? au lieutenant criminel? FRONTIN. « Bon! SÉVERIN. » Afin d'avoir commission de faire emprisonner tout le » monde? FRONTIN. » Encor meilleur! vous les retrouverez.
Página 197 - En fin moy, qui ay esté relevé aussi tost qu'un bilboquet, je luy ay dit : Ry, Jean, on te frit des œufs. Et, voyant qu'il me faisoit la moue, je l'ay appelle gros bec, il a mangé la pesche, chien de filoux, preneur de labac, et luy ay demandé en demandant pourquoy il m'empeschoil de passer mon chemin.
Página xi - Il m'est souvent tumbé en fantasie comme, en nostre temps, ceulx qui se meslent de faire des comédies ( ainsi que les Italiens, qui y sont assez heureux), employent trois ou quatre arguments de celles de Terence ou de Plaute pour en faire une des leurs : ils entassent en une seule comédie cinq ou six contes de Boccace.

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