Oeuvres complètes de Mathurin Régnier

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P. Jannet, 1853 - 340 páginas
 

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Termos e frases comuns

Passagens mais conhecidas

Página 80 - ... verum ubi plura nitent in carmine, non ego paucis offendar maculis, quas aut incuria fudit aut humana parum cavit natura.
Página xv - D'Apollon, qui me vint tout le cœur estonner: Où premier admirant la belle Calliope, Je devins amoureux de sa neuvaine trope, Quand sa main sur le front cent roses me jetta, Et de son propre laict Euterpe m'allaita.
Página 145 - Ma foy! les beaux habits servent bien à la mine. On a beau s'agencer et faire les doux yeux, Quand on est bien...
Página 25 - D'un langage flatteur luy parle et la courtise : Car ce fut de tout temps que, ployant sous l'effort, Le petit cède au grand, et le foible au plus fort.
Página ii - De ces maîtres savants disciple ingénieux, Régnier seul parmi nous formé sur leurs modèles, Dans son vieux style encore a des grâces nouvelles.
Página 44 - Censurant la jeunesse, use des droicts de père ; II corrige, il reprend, hargneux en ses façons, Et veut que tous ses mots soient autant de leçons.
Página 82 - C'est proser de la rime, et rimer de la prose, ) Que l'art lime et relime, et polit de façon Qu'elle rend à l'oreille...
Página 259 - Je suis plus fragile que verre. Je ne suis à tes yeux sinon Qu'un festu sans force et sans nom, Qu'un hibou qui n'ose paroistre, Qu'un fantosme icy bas errant, Qu'une orde escume de torrent, Qui semble fondre avant que naistre...
Página 145 - Quand on est bien parée on en est toujours mieux : Mais, sans avoir du bien, que sert la renommée ? C'est une vanité confusément semée Dans l'esprit des humains, un mal d'opinion, Un faux germe avorté dans notre affection.
Página 140 - Quand je suis à par moy, souvent je m'estudie (Tant que faire se peut) après la maladie Dont chacun est blessé : je pense à mon devoir, J'ouvre les yeux de l'âme, et m'efforce de voir • Au travers d'un chacun ; de l'esprit je m'escrime, Puis dessus le papier mes caprices je rime Dedans une satyre, où, d'un œil doux-amer, Tout le monde s'y voit et ne s'y sent nommer.

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