Théâtre de Voltaire

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Firmin Didot, 1860 - 657 páginas
 

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Página 139 - La coutume , la loi plia mes premiers ans A" la religion des heureux musulmans : Je le vois trop ; les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments , nos mœurs , noire croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux , Chrétienne dans Paris , musulmane en ces lieux.
Página 9 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Página 156 - Ton Dieu que tu trahis , ton Dieu que tu blasphèmes , Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois , En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux : sa tombe est...
Página 156 - Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres: Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa tombe est près de ce palais; C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie.
Página 125 - De Polyeucte la belle âme Aurait faiblement attendri , Et les vers chrétiens qu'il déclame Seraient tombés dans le décri , N'eût été l'amour de sa femme Pour ce païen son favori , Qui méritait bien mieux sa flamme Que son bon dévot de mari.
Página 379 - Quand on a tout perdu, quand on n'a plus d'espoir, La vie est un opprobre, et la mort un devoir.
Página 373 - J'en atteste le ciel ; il sait mon innocence. Aux bords de la Pamise , en un temple sacré , Où l'un de vos aïeux , Hercule , est adoré , J'osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes : Je ne pouvais offrir ni présens ni victimes ; Né dans la pauvreté , j'offrais de simples vœux , Un cœur pur et soumis, présent des malheureux.
Página 420 - Hippolyte aime, et je n'en puis douter. Ce farouche Ennemi qu'on ne pouvait dompter, Qu'offensait le respect, qu'importunait la plainte, Ce Tigre, que jamais je n'abordai sans crainte, Soumis, apprivoisé, reconnaît un Vainqueur. Aricie a trouvé le chemin de son cœur.
Página 368 - Si ce fils, tant pleuré, dans Messène est produit, De quinze ans de travaux j'ai perdu tout le fruit. Crois-moi, ces préjugés de sang et de naissance Revivront dans les cœurs, y prendront sa défense. Le souvenir du père, et cent rois pour...
Página 286 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre ; il est juste, et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla; la mort m'a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé.

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