Revue des langues romanes, Volume 43

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Université Paul-Valéry., 1900
 

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Página 424 - Pourquoi te plaît l'obscur de notre jour, Si pour voler en un plus clair séjour Tu as au dos l'aile bien empennée ? Là est le bien que tout esprit désire, Là, le repos où tout le monde aspire, Là est l'amour, là le plaisir encore. Là...
Página 424 - Tu as au dos l'aele bien empanée ? La est le bien que tout esprit désire, La, le repos ou tout le monde aspire, La est l'amour, la, le plaisir encore. La, ô mon âme, au plus hault ciel guidée, Tu y pourras recongnoistre l'Idée De la beauté, qu'en ce monde j'adore.
Página 253 - Doutez, si vous voulez, de l'être qui vous aime, D'une femme ou d'un chien, mais non de l'amour même. L'amour est tout, — l'amour, et la vie au soleil. Aimer est le grand point, qu'importé la maîtresse ? Qu'importé le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse?
Página 252 - Sans que rien ici-bas puisse m'en consoler, Je regarde toujours ce moment de ma vie Où je l'ai vue ouvrir son aile et s'envoler. Je verrai cet instant jusqu'à ce que je meure, L'instant, pleurs superflus! Où je criai: L'enfant que j'avais tout à l'heure, Quoi donc! je ne l'ai plus! Ne vous irritez pas que je sois de la sorte, O mon Dieu!
Página 453 - Les quatre aigles criaient au pied des quatre piques. Alors, une tiare au front comme Mithra, Nemrod, son arc au dos, sa flèche au poing, entra Dans la cage, et le roc tressaillit sur sa base; Et lui, sans prendre garde aux frissons du Caucase, Vieux mont qui songe à Dieu sous les soirs étoiles, Coupa la corde, et dit aux quatre aigles : — - Allez. — Et d'un bond les oiseaux effrayants s'envolèrent.
Página 457 - ... faim , s'élancèrent vers les morceaux de chair. Ils soulevèrent de terre le trône, l'emportèrent de la plaine vers les nues, et dirigèrent leurs efforts vers les morceaux de chair, aussi longtemps qu'il leur resta des forces. J'ai entendu dire que Kaous monta jusqu'au-dessus du firmament, et qu'il continua dans l'espoir de s'élever au-dessus des anges; un autre dit qu'il avait volé vers le ciel pour le combattre avec l'arc et les flèches. Il ya sur ce point des traditions de toute espèce,...
Página 453 - ... l'homme énorme Sortit hors de la cage et sur la plate-forme Se dressa tout debout et cria : Me voilà. Son œil ne chercha point la terre; il contempla, Pensif, les bras croisés, le ciel toujours le même ; Puis, calme et sans qu'un pli tremblât sur son front blême, II ajusta la flèche à son arc redouté. Les aigles frissonnants regardaient de côté. Nemrod éleva l'arc au-dessus de sa tête ; Le câble lâché fit le bruit d'une tempête, Et, comme un éclair meurt quand on ferme les...
Página 271 - II existe, en un mot, chez les trois quarts des hommes, Un poète mort jeune à qui l'homme survit. » Tu l'as bien dit, ami, mais tu l'as trop bien dit. Tu ne prenais pas garde, en traçant ta pensée, Que ta plume en faisait un vers harmonieux, Et que tu blasphémais dans la langue des dieux.
Página 373 - Une couronne de laurier en argent à l'auteur d'un travail historique, biographique ou archéologique, concernant le Midi de la France, écrit, autant que possible, d'après des documents originaux et accompagné de pièces justificatives ; 2°...
Página 423 - Il fallait fondre le premier tercet avec le deuxième quatrain, et prendre le dernier tercet pour développer l'idée étranglée dans les trois derniers vers. Il fallait aussi faire tomber la pièce sur un vers plus ample. Loin de disparaître, les défauts se sont accrus dans la traduction que Desportes a osé donner de ce sonnet après Du Bellay : Si la course annuelle en serpent retournée Devance un trait volant par le ciel emporté ; Si la plus longue vie est moins qu'une journée, Une heure,...

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