Critique littéraire sous le premier, empire, Volume 2

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Didier, 1863 - 1155 páginas
 

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Página 235 - Qu'un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Página 133 - Entre les deux chutes s'avance une île creusée en dessous, qui pend avec tous ses arbres sur le chaos des ondes. La masse du fleuve qui se précipite au midi, s'arrondit en un vaste cylindre, puis se déroule en nappe de neige et brille au soleil de toutes les couleurs ; celle qui tombe au levant descend dans une ombre effrayante; on dirait une colonne d'eau du déluge. Mille arcs-en-ciel se courbent et se croisent sur l'abîme. Frappant le roc ébranlé, l'eau rejaillit en tourbillons d'écume,...
Página 232 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors. Contre le Louvre et ses trésors. Contre le firmament et sa voûte céleste. Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui.
Página 135 - ... c'est le Nil des déserts. Mais la grâce est toujours unie à la magnificence dans les scènes de la nature ; tandis que le courant du milieu entraîne vers la mer les cadavres des pins et des chênes...
Página 226 - Tel en un secret vallon, Sur le bord d'une onde pure, Croît à l'abri de l'aquilon Un jeune lis, l'amour de la nature.
Página 462 - Les vents retenaient leurs haleines. On entendait dans les bois, au fond des vallées, au haut des rochers, de petits cris, de doux murmures d'oiseaux qui se caressaient dans leurs nids, réjouis par la clarté de la nuit et la tranquillité de l'air.
Página 465 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée: Qui s'affligent par art; et, fous de sens rassis, S'érigent, pour rimer, en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines...
Página 265 - Te le pourraient offrir en termes pleins d'éclat. Mais craignant de sortir de cette paix profonde Qu'ils goûtent en secret, loin du bruit et du monde, Ils m'engagent pour eux à le produire au jour, Et me laissent le soin de t'en faire leur cour.
Página 56 - L'HOMME ET LA COULEUVRE Un homme vit une couleuvre : « Ah ! méchante, dit-il, je m'en vais faire une œuvre Agréable à tout l'univers ! » A ces mots l'animal pervers (C'est le serpent que je veux dire, Et non l'homme ; on pourrait aisément s'y tromper...
Página 75 - De quelque insupportable injure Que ton renom soit attaqué , II ne saurait être offusqué : La lumière en est toujours pure. Dans un paisible mouvement, Tu t'élèves au firmament, Et laisses contre toi murmurer sur la terre. Ainsi, le haut Olympe, ;\ son pied sablonneux Laisse fumer la foudre et gronder le tonnerre, Et garde son sommet tranquille et lumineux.

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