Les trois siècles de la littérature françoise: ou Tableau de l'esprit de nos écrivains, depuis François I, jusqu'en 1779, Volume 3Moutard, 1779 |
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Les trois siècles de la littérature françoise: ou Tableau de l ..., Volume 3 Antoine Sabatier de Castres Visualização completa - 1779 |
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Termos e frases comuns
Abbé affez ainfi auffi auroit Auteur avoit befoin Boileau c'eft c'eſt chofes Comédie compofé connoiffance connoître Corneille critique défauts deffus Difcours écrit Ecrits Ecrivain eft vrai eftimable eſt étoient étoit fagacité fage faifir fans doute féconde felon fenfible fens fentimens fentir feroient feroit fervir fes Ouvrages fes talens feul fiecle fiens fimple foible foit folide fon efprit fon génie fous fouvent François Françoiſe ftyle fublime fuccès fuivi fujet fupérieur fur-tout genre gloire goût graces Hiftoire hommes ibid intéreffante Jéfuite jufte l'Abbé l'Académie Françoife l'Auteur l'efprit l'Hiftoire laiffé Langue Latins Lecteur Lettres Littérateurs Louis Louis XIV lumieres maniere mérite Michel GUYOT morale mort n'eft n'eſt n'étoit obfervations Odes paffer paffions paroît penfées penſées perfonne Philofophie plaifir plufieurs plume Poéfie Poëme Poëte pouvoit préfent prefque Productions puiffe Racan raifon reffort Religion RIGOLEY DE JUVIGNY s'eft ſes ſon ſtyle teur Théatre Tragédie traits verfification Virgile Voltaire vrages
Passagens mais conhecidas
Página 22 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Página 29 - L'Aurore déployoit l'or de fa trefle blonde, Et femoit de rubis le chemin du Soleil; Enfin, ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le monde. Quand la jeune Philis au...
Página 305 - Non, les enfers impitoyables Ne pourront inventer des horreurs comparables Aux tourmens qu'elle m'a donnés. Goûtons l'unique bien des cœurs infortunés , Ne foyons pas feuls miférables. Ce feul couplet eft peut-être un chef-d'œuvre; il eft fort et naturel , harmonieux et fublime.
Página 313 - N'est toujours que la mort, qu'avecque moins de peine L'on trouve en son foyer. Que sert à ces galants ce pompeux appareil. Dont ils vont dans la lice éblouir le soleil Des trésors du Pactole ? La gloire qui les suit, après tant de travaux, Se passe en moins de temps que la poudre qui vole Du pied de leurs chevaux.
Página 89 - Pavie. Mais s'il demande à quel emploi Tu m'as occupé dans le monde, Et quel bien j'ai reçu de toi, Que veux-tu que je lui réponde ! "Rien," repondit sèchement11 le cardinal, qui voulait donner de lui-même, et n'aimait pas qu'on lui demandât.
Página 139 - Voyez dans les confidérations fur les caufes de la grandeur des Romains & de leur décadence , Chap.
Página 363 - Françoije ; cet Auteur n'a fait que répéter ce qu'avoient dit le P. Buffier, l'Abbé Regnier , M. de la Touche , & tous ceux qui avoient écrit , avant lui, fur cette matiere , qu'il a embrouillée à force d'exceptions aux regles qu'il établit. Pourquoi ce Livre at-il donc eu tant de vogue ? C'eft que l'Auteur étoit protégé par un Parti qui le prônoit. Ainfi fe foutiennent , pendant quelque tems , ces réputations factices que la cabale enfante , & qui difparoiflènt avec la cabale. RETZ...
Página 89 - C'est -où je serai des suivants De ce bon monarque de France, Qui fut le père des savants Dans un siècle plein d'ignorance. Dès que j'approcherai de lui, II voudra que je lui raconte Tout ce que tu fais aujourd'hui Pour combler l'Espagne de honte.
Página 141 - Citoyens infiniment éclairés fur leurs devoirs , & qui auroient un très grand zélé pour les remplir ; ils fentiroient trèsbien les droits de la défenfe naturelle ; plus ils croiroient devoir à la Religion , plus ils penferoient devoir à la Patrie. Les principes du Chriftianifme bien gravés dans le cœur...
Página 273 - ... on y trouve en revanche des traits de force & de lumiere , des leçons de morale , des regles de goût qu'on peut adopter fans craindre de s'égarer.