Le gendre de monsieur Poirier: comédie en quatre actesH. Holt, 1921 - 169 páginas |
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Termos e frases comuns
15 GASTON 25 POIRIER Ah çà ANTOINETTE avez back become Blow out bourgeois château de Presles cher Gaston cœur comedies diable DOMESTIQUE duel ÉMILE AUGIER English Est-ce êtes excuses family fashion femme fille first French game Gaston avait-il gendre Georges Dandin give Gobseck good hand heaven Hector hold homme house j'ai Jules Sandeau keep kind know light line literally look love madame de Montjay Madame Denis make mariage marquis de Presles matter means middle mille money monsieur de Presles monsieur le duc monsieur le marquis monsieur Poirier monsieur Verdelet Montmeyran name note note to page old nobility one's oneself order Parbleu père play Poirier's Pontgrimaud Qu'est-ce Revolution right rue des Bourdonnais same Sandeau SCÈNE side sort take thing think time Tony Translate undertone used Vatel veux voilà wedding present word ΙΟ
Passagens mais conhecidas
Página 102 - But when thou doest alms, let not thy left hand know what thy right hand doeth ; that thine alms may be in secret ; and thy Father which seeth in secret, himself shall reward thee openly.
Página 18 - J'enrage quand je vois cette manie qui s'empare de toutes les cervelles! On dirait, ma parole, que dans ce pays-ci le gouvernement est le passe-temps naturel des gens qui n'ont plus rien à faire .... Un bonhomme comme toi et moi s'occupe pendant trente ans de sa petite besogne ; il y arrondit sa pelote, et un beau jour il ferme boutique et s'établit homme d'État .... Ce n'est pas plus difficile que cela!
Página 55 - GASTON. Me gardez-vous rancune de quelques plaisanteries? Je ne suis peut-être pas le plus respectueux des gendres, et je m'en accuse; mais, dans les choses 15 sérieuses, je suis sérieux.
Página 18 - VERDELET. Une barque n'est pas un vaisseau, un batelier n'est pas un pilote, et la France n'est pas une maison de commerce. . . . J'enrage quand je vois cette manie qui s'empare de toutes les cervelles! On dirait, ma parole, que dans ce pays-ci...
Página 54 - Je n'ai aucune prétention à la gentilhommerie. Dieu merci! je n'en fais pas assez de cas pour cela. GASTON. Vous n'en faites pas de cas? POIRIER. Non monsieur, non! Je suis un vieux libéral, tel que vous me voyez; je juge les hommes sur leur mérite...
Página 56 - POIRIER C'est ce que Verdelet me disait ce matin. GASTON C'est là qu'on puise cette hauteur de vues, cette élévation de sentiments, ce détachement des petits intérêts qui font les Richelieu et les Colbert.
Página 54 - Non, monsieur, non! Je suis un vieux libéral, tel que vous me voyez ; je juge les hommes sur leur mérite, et non sur leurs titres; je me ris des hasards de la naissance; la noblesse ne m'éblouit pas, et je m'en moque comme de l'an quarante : je suis bien aise de vous l'apprendre. GASTON.
Página 113 - ... sages que les fous. Chacun songe en veillant ; il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ; Je m'écarte, je vais détrôner le sophi ; On m'élit roi, mon peuple m'aime ; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant : Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même? Je suis gros Jean comme devant.
Página 58 - C'est afin que monsieur le marquis Gaston de Presles, qui n'est mort ni à Quiberon, ni à Fontenoy, ni à La Hogue, ni ailleurs, puisse mourir de vieillesse sur un lit de plume, après avoir passé sa vie à ne rien faire.
Página 55 - Quand même, monsieur!... quand j'aurais tâché de concilier mes intérêts avec le bonheur de mon enfant ? Quel mal y verriez-vous ? Qui me reprochera, à moi qui donne un million de ma poche, qui me reprochera de choisir un gendre en état de me dédommager de mon sacrifice, quand d'ailleurs il est aimé de ma fille ? J'ai pensé à elle d'abord, c'était mon devoir; à moi ensuite, c'était mon droit.