Les jardins, ou, L'art d'embellir les paysages: poème

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Lacombe, 1882 - 141 páginas
 

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Página 77 - ... s'élève, et de ses bords Versant parmi des rocs ses vagues blanchissantes, De cascade en cascade au loin rejaillissantes, Tombe et roule à grand bruit; puis, calmant son courroux, Sur un lit plus égal répand des flots plus doux, Et, sous un ciel d'azur, coule, arrose et féconde Le plus riant vallon qu'éclaire l'œil du monde ! Mais ces eaux, ce beau ciel, ce vallon enchanteur, Moins que Pétrarque et Laure intéressaient mon cœur.
Página 60 - Je sais que dans Harlem plus d'un triste amateur Au fond de ses jardins s'enferme avec sa fleur, Pour voir sa renoncule avant l'aube s'éveille, D'une anémone unique adore la merveille Ou, d'un rival heureux enviant le secret, Achète au poids de l'or les taches d'un œillet.
Página 27 - Hélas! je n'ai point vu ce féjours enchante, Ces beaux, lieux où Virgile a tant de fois chanté: Mais, j'en jure et Virgile et fes accords fublimes, J'irai; de l'Appennîn je franchirai les cimes; J'irai, plein de fon nom, plein de fes vers facrés, Les lire aux mêmes lieux qui les ont infpirés.
Página 30 - Venez, fuivez mon vol au pays des preftiges, A ce pompeux Verfaille, à ce riant Marly } Que Louis, la nature, & l'art ont embelli.
Página 99 - Les thermes, les palais, les tombeaux des Céfars, Tandis que de Virgile, & d'Ovide, & d'Horace, La douce illufion nous montre encor la.
Página 110 - chaude en hiver, parce que le foleil y donne de » toutes parts. Tout auprès eft un poêle qui fupplée » à la chaleur du foleil, quand les nuages le cachent.
Página 16 - Les arts & l'amitié qu'il y mène à fa fuite. Beau lieu ! fais fon bonheur. Et moi, fi quelque jour, Grâce à lui, j'embellis un champêtre féjour, De mon illuftre appui j'y placerai l'image. De mes premières fleurs je veux qu'elle ait l'hommage î Pour elle je cultive & j'enlace en feftons Le myrte-&,le laurier, tous deux chers aux Bourbons.
Página 17 - Veut être pittorefque, & n'eft que ridicule. Défirez-vous un lieu propice à vos travaux ? Loin des champs trop unis, de monts trop inégara, J'aimerois ces hauteurs où fans orgueil domine Sur un riche vallon une belle colline.
Página 35 - En cadence viendraient dans mes champs fe ranger. Mais l'antique harmonie a perdu fes merveilles ; • La lyre eft fans pouvoir, les rochers fans oreilles; L'arbre refte immobile aux fons les plus flatteurs, Ec l'art & le travail font les feuls enchanteurs.
Página 126 - ... fur leurs formes, fur la couleur de leur écorce„ » & même fur leur moufle. » Rien de plus varié que les moyens qu'ils emploient » pour exciter la furprife. Ils vous conduifent quelque...

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