Essai critique sur le théâtre de Victor Hugo, Volume 2

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Libraries Hachette et cie., 1903
 

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Página 81 - Le poème tragique vous serre le cœur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et le temps de vous remettre, ou s'il vous donne quelque relâche, c'est pour vous replonger dans de nouveaux abîmes et dans de nouvelles alarmes. Il vous conduit à la terreur par la pitié, ou réciproquement...
Página 144 - L'amant qui chante Et pleure aussi ! Tout frappe à ta porte bénie. L'aurore dit : Je suis le jour! L'oiseau dit : Je suis l'harmonie ! Et mon cœur dit : Je suis l'amour ! O ma charmante, Écoute ici L'amant qui chante Et pleure aussi ! Je t'adore ange et t'aime femme. Dieu qui par toi m'a complété A fait mon amour pour ton âme Et mon regard pour ta beauté. O ma charmante, Écoute ici L'amant qui chante Et pleure aussi!
Página 342 - L'École des Journalistes, qu'il ne serait pas impossible d'imaginer une nouvelle langue comique versifiée, appropriée à nos mœurs et à notre poésie actuelle, et qui procéderait du véritable génie de la versification française en cherchant dans la rime elle-même ses principaux moyens comiques.
Página 199 - II n'ya point, à proprement parler, de personnages historiques en poésie ; seulement, quand le poète veut représenter le monde qu'il a conçu, il fait à certains individus qu'il rencontre dans l'histoire l'honneur de leur emprunter leurs noms pour les appliquer aux êtres de sa création.
Página 124 - S'efface comme une ombre, et la bouche est sincère ! Hé bien, en ce moment, — du haut de l'échafaud, — Quand l'innocent y meurt, il n'est rien de plus haut ! — Marie, ange du ciel que la terre a flétrie, Mon amour, mon épouse, — écoute-moi, Marie, — Au nom du Dieu vers qui la mort va m'entraînant, ' Je te pardonne ! MARION, étouffée de larme».
Página 356 - C'est sur ce disque que l'héroïsme de Gavroche s'exerce, avec une bonne humeur inépuisable. La pièce est amusante, mais n'ajoutera rien à la gloire du poète. Je l'aime pourtant mieux qu'un acte de vaudeville ou de comédie, qui se passe entre deux amoureux et qui pourrait bien s'appeler : Cinquante mille francs de rente. Mais je n'en suis pas sûr et ne veux rien avancer.
Página 198 - L'histoire a sa vérité, la légende a la sienne. La vérité légendaire est d'une autre nature que la vérité historique. La vérité légendaire, c'est l'invention ayant pour résultat la réalité. Du reste, l'histoire et la légende ont le même but, peindre sous l'homme momentané l'homme éternel.
Página 332 - Hugo fait dans son assiette de fabuleux mélanges de côtelettes, de haricots à l'huile, de bœuf à la sauce tomate, d'omelette, de jambon, de café au lait relevé d'un filet de vinaigre, d'un peu de moutarde et de fromage de Rrie, qu'il avale indistinctement très vite et très longtemps.
Página 263 - ... (Vous et mon esprit étant, assemblés au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, avec la puissance de notre Seigneur JésusChrist;) 5 De livrer, dis-je, un tel homme à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.
Página 33 - I. (Le théâtre représente une vaste salle tendue de draperies noires semées de têtes de mort et de larmes blanches, éclairée par des cierges et des pots à feu. Au fond, est un tribunal également tendu de noir; à droite, un trône pour le Roi ; à gauche, un échafaud noir surmonté d'un catafalque et sur lequel on voit briller une hache. Le devant de la scène est occupé par des gardes vêtus de noir et de rouge et des bourreaux couverts de robes de pénitents noirs et portant des torches.

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