Causeries avec mes élèves |
O que estão dizendo - Escrever uma resenha
Não encontramos nenhuma resenha nos lugares comuns.
Outras edições - Visualizar todos
Termos e frases comuns
aime Aimez-vous anglais animaux arrive aujourd'hui avant avez Avez-vous avons beau belle bras cent cesse champs chant charme cheveux chose ciel cinq commence comprendre Connaissez-vous cour dames demain demande devant Dieu dire dit-il doigt donne doute Écoutez élèves Est-ce est-il êtes fable faisait femme figure fille font Fontaine front génie grammaire Grecs haut heures heureux hommes idée j'ai jeune jour Jourdain jugement l'autre l'avenir l'homme langue leçon lire Lisez livre loin long madame mademoiselle main maître ment mère mesdames mieux milieu mille monde monsieur montre mort n'avait n'en n'est-ce nature nuit oiseaux oreilles parler Pascal passé pauvre pense petit petite pinson poésie poëte porte premier présent Qu'est-ce qu'un question quitter raison renard reste rien rossignol sais savetier savez sentiments sera seul seur signifie soir soleil sommes sort souvent sublime table terre tête trouve veux vieillard voilà voulez voyez Voyez-vous vrai yeux
Passagens mais conhecidas
Página 141 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Página 163 - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux. Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique ; L'autre, afin de monter aux grandes dignités , Dans les emplois de Mars servant la république. Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Le troisième tomba d'un arbre Que lui-même il voulut enter ; Et , pleurés du vieillard , il grava sur leur marbre Ce que je viens de raconter.
Página 40 - Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau, Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Página 163 - Mes arrière-neveux me devront cet ombrage : Eh bien ! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d'autrui? Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Página 70 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.
Página 111 - Grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur, Disant : Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ?- Point du tout. -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Página 168 - Demain, c'est le cheval qui s'abat blanc d'écume. Demain, ô conquérant, c'est Moscou qui s'allume, La nuit, comme un flambeau. C'est votre vieille garde au loin jonchant la plaine. Demain, c'est Waterloo! demain, c'est Sainte-Hélène! Demain, c'est le tombeau!
Página 71 - Eh bien, que gagnez-vous, dites-moi, par journée? — Tantôt plus, tantôt moins: le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chommer; on nous ruine en fêtes; L'une fait tort à l'autre; et Monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Página 144 - Je définis la cour un pays où les gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au prince, ou, s'ils ne peuvent l'être, Tâchent au moins de le paraître. Peuple caméléon, peuple singe du maître ; On dirait qu'un esprit anime mille corps : C'est bien là que les gens sont de simples ressorts.
Página 165 - Non, après ce que nous venons de voir, la santé n'est qu'un nom, la vie n'est qu'un songe, la gloire n'est qu'une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu'un dangereux amusement : tout est vain en nous, excepté le sincère aveu 6 que nous faisons devant Dieu de nos vanités et le jugement arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes.