Lycée: ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 10

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P. Pourrat frères éditeurs, 1839
 

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Página 170 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs... O fille encor trop chère, Connais-tu ton destin? Sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux 'amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée?
Página 315 - Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration ; Mon esprit , peu jaloux de vivre en la mémoire , Ne considère point le reproche ou la gloire : Toujours indépendant , et toujours citoyen , Mon devoir me suffit, tout le reste n'est rien.
Página 105 - Brutus, il t'allait pardonner. Mes pleurs, en te parlant, inondent ton visage: Va, porte à ton supplice un plus mâle courage; Va, ne t'attendris point, sois plus Romain que moi, Et que Rome t'admire en se vengeant de toi.
Página 135 - S'empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre.
Página 316 - Qui n'est que juste est dur; qui n'est que sage est triste Dans d'autres sentiments l'héroïsme consiste. Le conquérant est craint, le sage est estimé : Mais le bienfaisant charme, et lui seul est aimé; Lui seul est vraiment roi; sa gloire est toujours pure; Son nom parvient sans tache à la race future.
Página 27 - Et que de leurs festons ces victimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées? Non , non : chercher ainsi l'obscure vérité, C'est usurper les droits de la divinité.
Página 26 - Nos prêtres ne sont point ce qu'un vain peuple pense: Notre crédulité fait toute leur science.
Página 30 - Ce roi, plus grand que sa fortune, Dédaignait comme vous une pompe importune; On ne voyait jamais marcher devant son char D'un bataillon nombreux le fastueux rempart; Au milieu des sujets soumis à sa puissance, Comme il était sans crainte, il marchait sans défensi Par l'amour de son peuple il se croyait gardé.
Página 361 - S'arrête devant vous.... mais pour vous imiter. Je meurs : le voile tombe ; un nouveau jour m'éclaire ; Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière ; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie fte peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla ; la mort m'a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé.
Página 27 - Cet organe des dieux est-il donc infaillible? Un ministère saint les attache aux autels ; Ils approchent des dieux , mais ils sont des mortels. Pensez-vous qu'en effet au gré de leur demande Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende? Que sous un fer sacré des taureaux gémissants Dévoilent l'avenir à leurs regards perçants, Et que de leurs festons ces victimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées?

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