Lycée: ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 10P. Pourrat frères éditeurs, 1839 |
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Lycée, ou cours de littérature ancienne et moderne: Tome dixieme, Volume 10 Jean François de La Harpe Visualização completa - 1800 |
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Termos e frases comuns
Adélaïde affreux aime Alvarez Alzire amant âme amour assez beau beautés Brutus caractère CEDIPE César cher chose chrétiens ciel cœur Corasmin Corneille Coucy crime cruelle d'Adélaïde d'Alzire d'Hérode d'OEdipe d'Orosmane dénoûment devait Dieu dieux dire doit douleur dramatique enfans époux esclave eût Fatime fils force frère fureur gloire Gusman hémistiche Hérode heureux homme idée j'ai jamais Jocaste l'amour l'auteur long-temps Lusignan Mahomet main maître malheureux Mariamne ment Messala momens mort mourir Nemours Nérestan OEdipe Orosmane ouvrage Palmire pardonner parle passion père personnage Philoctète Philotas pièce pleurs poëte premier acte prince puisse qu'un Racine raison Ramire reproche rien rois rôle Romains Rome Roxane s'il sang scène second acte secret Séide seigneur sénat sentimens sentiment serait seul situation Sohême Sophocle sort soudan spectateur style sujet talent Tarquin théâtral théâtre Titus tragédie tragique trahi troisième acte Tullie tyran Varus Vendôme vengeance venger vertu veut vois Voltaire yeux Zaïre Zamore Zopire Zulime
Passagens mais conhecidas
Página 170 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs... O fille encor trop chère, Connais-tu ton destin? Sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux 'amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée?
Página 315 - Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration ; Mon esprit , peu jaloux de vivre en la mémoire , Ne considère point le reproche ou la gloire : Toujours indépendant , et toujours citoyen , Mon devoir me suffit, tout le reste n'est rien.
Página 105 - Brutus, il t'allait pardonner. Mes pleurs, en te parlant, inondent ton visage: Va, porte à ton supplice un plus mâle courage; Va, ne t'attendris point, sois plus Romain que moi, Et que Rome t'admire en se vengeant de toi.
Página 135 - S'empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre.
Página 316 - Qui n'est que juste est dur; qui n'est que sage est triste Dans d'autres sentiments l'héroïsme consiste. Le conquérant est craint, le sage est estimé : Mais le bienfaisant charme, et lui seul est aimé; Lui seul est vraiment roi; sa gloire est toujours pure; Son nom parvient sans tache à la race future.
Página 27 - Et que de leurs festons ces victimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées? Non , non : chercher ainsi l'obscure vérité, C'est usurper les droits de la divinité.
Página 26 - Nos prêtres ne sont point ce qu'un vain peuple pense: Notre crédulité fait toute leur science.
Página 30 - Ce roi, plus grand que sa fortune, Dédaignait comme vous une pompe importune; On ne voyait jamais marcher devant son char D'un bataillon nombreux le fastueux rempart; Au milieu des sujets soumis à sa puissance, Comme il était sans crainte, il marchait sans défensi Par l'amour de son peuple il se croyait gardé.
Página 361 - S'arrête devant vous.... mais pour vous imiter. Je meurs : le voile tombe ; un nouveau jour m'éclaire ; Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière ; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie fte peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla ; la mort m'a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé.
Página 27 - Cet organe des dieux est-il donc infaillible? Un ministère saint les attache aux autels ; Ils approchent des dieux , mais ils sont des mortels. Pensez-vous qu'en effet au gré de leur demande Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende? Que sous un fer sacré des taureaux gémissants Dévoilent l'avenir à leurs regards perçants, Et que de leurs festons ces victimes ornées Des humains dans leurs flancs portent les destinées?