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" Son départ, quoiqu'il ne dût pas être sans retour, me causa une vive douleur, dont je sauvai assez bien les apparences. Mademoiselle de Silly fondoit en larmes quand il nous dit adieu : je dérobai les miennes à ses regards, plus curieux qu'attendris... "
Bibliotheque des mémoires relatifs a l'histoire de France - Página 39
1864
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Mémoires de Madame de Staal écrits par elle-même ou anecdotes de la régence

Marguerite-Jeanne Cordier Staal de Launay (baronne de) - 1756 - 468 páginas
...une vive douleur, dont je fauvai aflez bien les apparences.. 0 3 MadeMademoifelle de Silly fondoit en larmes quand il nous dit adieu ; je dérobai les miennes à fes regards plus curieux qu'at- , tendris : mais lorsqu'il eut difparu , je crus avoir cefTé de vivre....
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Collection complete des memoires relatifs a l'histoire de France, depuis le ...

1829 - 546 páginas
...me causa une vive douleur, dont je sauvai assez bien les apparences. Mademoiselle de Silly fondoit en larmes quand il nous dit adieu : je dérobai les...cessé de vivre. Mes yeux, accoutumés à le voir, ne regardoient plus rien; je ne daignois parler , puisqu'il ne m'entendoit pas ; il me semble même que...
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Collection des mémoires relatifs a l'histoire de France, depuis l ..., Volume 77

Petitot (M., Claude-Bernard) - 1829 - 544 páginas
...me causa une vive douleur, dont je sauvai assez bien les apparences. Mademoiselle de Silly fondoit en larmes quand il nous dit adieu : je dérobai les...cessé de vivre. Mes yeux, accoutumés à le voir, ne regardoient plus rien; je ne daignois parler, puisqu'il ne m'entendoit pas; il me semble même que...
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Collection compléte des mémoires relatifs á l'histoire de France, depuis le ...

Petitot (M., Claude-Bernard) - 1829 - 542 páginas
...me causa une vive douleur, dont je sauvai assez bien les apparences. Mademoiselle de Silly fondoit en larmes quand il nous dit adieu : je dérobai les...cessé de vivre. Mes yeux, accoutumés à le voir, ne regardoient plus rien; je ne elaignois parler, puisqu'il ne m'entendoit pas; il me semble même que...
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Mémoires, Volume 2

Charles Pinot- Duclos - 1829 - 546 páginas
...me causa une vive douleur, dont je sauvai assez bien les apparences. Mademoiselle de Silly fondoit en larmes quand il nous dit adieu : je dérobai les...cessé de vivre. Mes yeux, accoutumés à le voir, ne regardoient plus rien; je ne daignois parler, puisqu'il ne m'entendoit pas; il me semble même que...
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Portraits littéraires, Volume 3

Charles Augustin Sainte-Beuve - 1878 - 572 páginas
...quelle vivacité passionnée elle nous fait assister à son premier départ! « Mlle de Silly fondoit en « larmes quand il nous dit adieu; je dérobai...cessé de vivre. Mes yeux accoutumés « à le voir ne regardoient plus rien. Je ne daignois parler, « puisqu'il ne m'entendoit pas ; il me semble même...
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Revue nouvelle [ed. by E. Forcade]., Volume 12

Eugène Forcade - 1846 - 676 páginas
...laissa mourante. .. Je dérobai, dit-elle, mes sentiments à ses regards plus curieux qu'attendris Mes yeux, accoutumés à le voir, ne regardaient plus...m'entendait pas; il me semble même que je ne pensais plus. » Après une assez longue absence, M. de Silly revint dans la vallée d'Auge, où mademoiselle Delaunay...
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Derniers portraits littéraires

Charles Augustin Sainte-Beuve - 1852 - 550 páginas
...vivacité passionnée elle nous fait assister à son premier départ ! « Mlte de Silly fondoit « en larmes quand il nous dit adieu ; je dérobai les...cessé de vivre. Mes yeux accoutumés « à le voir ne regardoient plus rien. Je ne daignois parler, « puisqu'il ne m'entendoit pas ; il me semble même...
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Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant ..., Volume 1

1853 - 468 páginas
...différentes dispositions, devenaient les miennes , non par aucun soin que j'eusse de m'y conforme^ mais par un ressort secret qui les rendait semblables....mon esprit. Je sentais cependant que chaque instant ('éloignait de moi, et ma peine prenait le même accroissement que la distance qui nous séparait....
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Portraits littéraires, Volume 3

Charles Augustin Sainte-Beuve - 1864 - 564 páginas
...quelle vivacité passionnée elle nous fait assister à son premier départ! « M"e de Silly fondoit en larmes quand il nous « dit adieu ; je dérobai...accoutumés à le voir ne regardaient « plus rien. Je ne daignois parler, puisqu'il ne m'entendoit « pas ; il me semble même que je ne pensais plus. » Notons...
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