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Crack nature's moulds! all germens spill at once
That make ungrateful man!

Rumble thy belly-full! spit, fire! spout, rain!
Nor rain, wind, thunder, fire, are my daughters;
I tax not you, you elements, with unkindness,
I never gave you kingdoms, call'd you children,'
You owe me no subscription; why then let fall
Your horrible pleasure; here I stand, your slave
A poor, infirm, weak, and despis'd old man-
But yet
yet I call
you servile ministers,
That have with two pernicious daughters join'd
Your high-engender'd battles, 'gainst a head
So old and white as this. O! O! 'tis foul!

Let the great gods

That keep this dreadful pother o'er our heads,
Find out their enemies now. Tremble, thou wretch,
That hast within thee undivulged crimes,

Unwhipt of justice; hide thee, thou bloody hand;
Thou perjur'd, and, thou, simular man of virtue,
That art incestuous; caitiff, to pieces shake,
That under covert and convenient seeming
Hast practis'd on man's life! Close pent-up guilts,
Rive your concealing continents, and cry

These dreadful summoners grace. I am a man

More sinn'd against, than sinning.

La race des humains, la race des ingrats.
Fougueux tyrans des airs, redoutables familles,
Foudre, tempête, vent, vous n'êtes pas mes filles!
Je ne vous en veux point, terribles élémens,
Je ne vous ai jamais appellés mes enfans,
Ma main ne vous a point élevés sur le trône,

Mon front n'a point pour vous abdiqué sa couronne.
Vous ne me devez rien. Frappez, que tardez-vous!
Pauvre, infirme, outragé, je me livre à vos coups.
Que dis-je? ah deviez-vous, ministres mercenaires,
Servir, dans leurs forfaits, deux filles sanguinaires?
Deviez-vous, secondant leur barbare fureur,
Accabler la vieillesse et frapper le malheur?
Mais Dieu, qui, de sa main, dirigeant les tempêtes,
Tient ses foudres vengeurs suspendus sur nos têtes,
Dieu saura les lancer sur ses vrais ennemis;
Il connaît de nos cœurs les plus secrets replis.
Tremble, toi dont le crime ignoré sur la terre
Echappe à la justice; et toi, main sanguinaire,
Cache-toi; tremble aussi, sacrilège imposteur
Toi qui de la vertu prends le masque trompeur;
Coupables, qui du ciel méritez la colère

C'est à vous, à vous seuls de craindre le tonnerre;
Mais moi, moi, malheureux, dois-je craindre ses traits?
On m'a fait plus de mal que je n'en fis jamais!

HUMAN LIFE.

ALL the world's a stage,

And all the men and women merely players:
They have their exits, and their entrances;
And one man in his time plays many parts
His acts being seven ages. At first, the infant,
Mewling and puking in the nurse's arms;
And, then, the whining school-boy, with his satchel,
And shining morning face, creeping like snail
Unwillingly to school. And, then, the lover
Sighing like furnace, with a woeful ballad
Made to his mistress' eye-brow. Then, the soldier
Full of strange oaths, and bearded like the pard,
Jealous in honour, sudden and quick in quarrel,
Seeking the bubble reputation

Even in the cannon's mouth. And, then, the justice
In fair round belly, with good capon lin'd,

shifts

With
eyes severe, and beard of formal cut,
Full of wise saws and modern instances;
And so he plays his part. The sixth age
Into the lean and slipper'd pantaloon,
With spectacles on nose, and pouch on side;
His youthful hose well sav'd, a world too wide

LA VIE HUMAINE.

QU'EST-CE donc que le monde? un théâtre; et la vie
Qu'est-elle, mes amis? rien qu'une comédie.
Hommes, femmes, chacun, selon l'âge et le tems,
En sept actes, remplit sept rôles différens.
D'abord c'est un marmot sur les bras de sa mie,
Un petit animal qui toujours pleure et crie.
Puis, le sac sur le dos, voilà mon polisson
Vers l'école rampant comme un colimaçon.
Bientôt, ivre d'amour, et brûlant de tendresse
Il chante les yeux bleus de sa blonde maîtresse.
Il jure que jamais.... Soudain le tambour bat,
Mars succède à l'amour et le voilà soldat;
Jurant, buvant, fumant, faisant le diable à quatre,
L'œil fier, le poil épais, toujours prêt à se battre,
Et courant à la gloire à travers les boulets.
Mais bientôt les combats ont fait place aux procès,
Mon juge bien nourri, hérissé de science

Amène

gravement sa robe à l'audience.

Le sixième acte s'ouvre, et je vois un barbon
Dans sa robe de chambre et son grand pantalon.
Un des bas qu'il portait quand il chantait Climène,
De ses jambes tiendrait, oui, presqu'une douzaine;

For his shrunk shank; and his big manly voice,
Turning again toward childish treble, pipes
And whistles in his sound : last scene of all,
That ends this strange eventful history

Is second childishness, and mere oblivion;
Sans teeth, sans eyes, sans taste, sans every thing.

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