L'homme est vil, il est vrai, mais l'homme est ton ouvrage, L'homme encor doit s'enorgueillir. Ah! sois toujours son guide, et l'homme, avec courage Saura vivre et saura mourir. Je demande aujourd'hui que ta bonté suprême Sur le reste je dois m'en remettre à toi-même, Tes autels sont les cieux et la terre et les ondes; Choeur des êtres, chantez; brûlez, encens des mondes, LA FÊTE DE SAINTE CÉCILE. ODE. MUSES, quittez vos célestes retraites ; Muses, venez mêler vos chants Aux accords de mille instrumens! Donnez des voix à ces cordes muettes! En sons nobles, harmonieux, Venez faire parler la lyre! Plus tendre, le luth soupire que En sons plus doux et plus mélodieux! The shrill echoes rebound: While, in more lengthen'd notes and slow, Now louder, and yet louder rise, And fill with spreading sounds the skies : Exulting in triumph now swell the bold notes, In broken air, trembling, the wild music floats; Till, by degrees, remote and small, The strains decay, And melt away, By music, minds an equal temper know, Warriors she fires with animated sounds Pours balm into the bleeding lover's wounds: Morpheus rouses from his bed, Que l'air prolonge et que l'écho répète Les cris aigus de la trompette! Tandis que, plus pompeux, plus digne des autels, L'orgue prolonge au loin ses accens solennels, Faible d'abord, la note douce et pure Est à peine un léger murmure; Et tonne à côté du tonnerre. Quel est ton pouvoir sur les cœurs, Tu donnes des charmes aux pleurs. Intestine war no more our passions wage And giddy factions bear their away rage. But when our country's cause provokes to arms, · Descend from Pelion to the main. But when thro' all th' infernal bounds To the pale nations of the dead, What scenes appear'd O'er all the dreary coasts! Tu sais endormir les serpens, Et rouvrir les yeux languissans Et souvent tes accords vainqueurs des factions Mais, lorsque la patrie aux armes nous appelle, Le chantre de la Thrace enflammait le génie, Oh! prodige de l'harmonie! Argo vit les forêts se changer en vaisseaux N'entendent que ces cris aux armes! Aux armes! et l'écho cent fois répète: aux armes! Et quand ce tendre époux, ce chantre harmonieux, S'avance tristement vers les demeures sombres, Dans le séjour des pâles ombres Il pénètre, l'amour conduit ses pas. Grands dieux! Dans ces tenèbres Quels cris funèbres! |