Traité de la prononciation des consonnes et des voyelles finales des mots français: dans leur rapport avec les consonnes et les voyelles initiales des mots suivans. Suivi de La prosodie de la langue française, exposée d'après une nouvelle méthode, et contenant des développemens sur les applications dont elle est susceptible, qui n'ont pont encore été présentés dans les traités de ce genre. Ouvrage faisant suite à l'Art de lire à haute voixPaul Renouard, 1824 - 379 páginas |
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Traité de la prononciation des consonnes et des voyelles finales des mots ... Dubroca,Louis Dubroca Visualização completa - 1824 |
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Termos e frases comuns
accent adjectifs adverbes anapeste anciens articulation bref brèves carac caractère ciation composé compositions poétiques consonnes finales dactyle dérivés devant d'autres voyelles devant les consonnes diction diphthongue doit donner Douteux équivalens Eurre exception féminin fin des mots finales muettes formes généralement goût grammairiens grammatical harmonieux hémistiche hendécasyllabes hommes iambe iambique inflexions initiales des mots j'ai Jamais de liaison juste prononciation l'abbé d'Olivet l'accent circonflexe l'anapeste l'art l'articulation l'asclepiade l'e muet l'harmonie l'iambe l'oreille l'usage langue française latine lient lois long manière Marmontel ment mesure modification mots suivans mots terminés nombre des syllabes nonciation ourt pénultième phrase pieds Pluriel des mots poésie poètes pouille première principes pronom prononcent prononciation prononciation française prosodie prosodie française quantité raison rapport règles régulier résulte rime rythme second sentiment serait seul singulier sodie sorte spondée substantif susceptible syllabe masculine syllabes terminaison ticulation tion trochées trouve verbes versification voix voyelles finales voyelles initiales voyelles nasales
Passagens mais conhecidas
Página 177 - Je saute vingt feuillets pour en trouver la fin, Et je me sauve à peine au travers du jardin. Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile, Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant; L'esprit rassasié le rejette à l'instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.
Página 173 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète , Si son astre en naissant ne l'a formé poète , Dans son génie étroit il est toujours captif: Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Página 60 - Que pouvait la valeur dans ce trouble funeste? Les uns sont morts, la fuite a sauvé tout le reste; Et je ne dois la vie, en ce commun effroi, Qu'au bruit de mon trépas que je laisse après moi.
Página 177 - S'il rencontre un palais, il m'en dépeint la face ; II me promène après de terrasse en terrasse ; Ici s'offre un perron ; là règne un corridor ; Là ce balcon s'enferme en un balustre d'or. Il compte des plafonds les ronds et les ovales ; " Ce ne sont que festons, ce ne sont qu'astragales.
Página 179 - Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Página 175 - Aimez donc la raison. Que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Página 175 - Ainsi tel autrefois qu'on vit avec Faret Charbonner de ses vers les murs d'un cabaret S'en va, mal à propos, d'une voix insolente, Chanter du peuple hébreu la fuite triomphante, Et, poursuivant Moïse au travers des déserts, Court avec Pharaon se noyer dans les mers.
Página 179 - Gardez qu'une voyelle à courir trop hâtée Ne soit d'une voyelle en son chemin heurtée.
Página 175 - Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime. L'un l'autre vainement ils semblent se haïr : La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit , Et , loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Página 242 - Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours odieux : Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.