Petite Némésis, avec une préface par J. Richard

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E. Dentu, 1870 - 245 páginas
 

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Página 56 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Página 16 - II fait résonner sa baguette, — Ce sont deux des meilleurs cotrets Qu'à son chantier de la Roquette Pour la vente il tient toujours prêts. Alors, aux roulements qui grondent, Signal de ceux qui ne sont plus, Tous les vieux députés répondent, Ceux qui ne sont pas réélus... Ceux qui virent tant de régimes Naître, briller, mourir un jour, Et qui, suivant l'appât des primes, Leur prêtaient serment tour à tour.
Página 17 - ... qui ne sont pas réélus... Ceux qui virent tant de régimes Naître, briller, mourir un jour, Et qui, suivant l'appât des primes, Leur prêtaient serment tour à tour. Ceux qui réclament les licences Et les libertés de jadis. Et qui, du temps des ordonnances, Faisaient leur cour à Charles Dix. Puis les autres — le philanthrope Lachaud en robe d'avocat, Ou bien Devinck qui s'enveloppe Dans son linceul de chocolat. Puis Lévy qui revient encore, Balagny, Cochin, tous porteurs De leur écharpe...
Página 19 - C'en est trop, c'est une manœuvre, » Par un démon je suis trompé. — » Non, dit une voix, c'est mon œuvre. » Je me venge, tu m'as frappé ! » Un instant le ministre écoute ; Puis il crie, inquiet, hagard : C'est Maximilien sans doute ! ... — « Non, dit la voix, je suis Pinard... » Et voilà la grande revue Que passe lugubre et sans bruit, Pleurant sa défaite imprévue, Rouher à l'heure de minuit. Revenons à la prose : Pour...
Página 185 - Au temps ou régnait Charlemagne L'empereur à la barbe d'or. On voit une mère — pour l'heure — Une régente, s'il vous plaît, Qui console un baby qui pleure Comme un enfant gâté qu'il est. Et la bonne mère qu'il pince, Au lieu de lui donner le fouet Comme à tout bambin — même prince Fait apporter un beau jouet. C'était un joujou qu'on remonte Avec une clé de bon poids. L'enfant le prend d'une main prompte. C'était un petit homme en bois Qui, vêtu d'un frac des dimanches, Ouvrier...
Página 19 - II regarde les bras cassés... Assombri par l'heure nocturne, Cette défaite le confond. II fouille également dans l'urne Pour y trouver un double fond. II laisse sur ces fronts funèbres Errer son regard incertain. t Dréolle, dit-il aux ténèbres... « Bancel, lui répond le destin I — « C'en est trop, c'est une manœuvre,
Página i - Vraiment je suis très embarrassé de l'honneur que vous me faites Votre livre est fait, ma préface n'y changera rien; — je ne puis décemment, sous la couverture où brille votre nom , me permettre d'écrire tout le bien que je pense de vos vers. . . Au milieu des cacophonies du moment, vous êtes la petite flûte; — tous les jours, dans le Figaro, vous chantez turlitlutu turlututu Initia liirtatutu, et vous avez le plus grand succès.
Página 188 - Ce n'est pas grand' chose de beau. Il casse, il hurle, il fait scandales Et taperait pour plus d'effet, Mon fils, sur tes fesses royales, — Tout grand prince que je t'ai fait. Mais je te sais trop raisonnable, Et tu serais un petit fou De laisser sortir le grand diable, Qui n'est pas amusant du tout. Il dort dans cette niche étroite... — Ah! j'ai fait retirer le coton Dont on avait garni la boîte Pour rembourrer ton édredon.
Página 18 - L'un des concurrents, et de l'autre Frise la mèche à Girardin. Emile Ollivier, cœur austère Qui disait de son ton nerveux : « Moi ministre, il faudra te taire, » — Quand le maître disait, je veux Le voie', le maître... on chuchote, Du tombeau le dernier il sort, II se coiffe de sa calotte...
Página 194 - L'homme qui regarde la terre, Et l'autre, l'ange allant vers Dieu. L'une, bien digne de leurs tailles, E8t le sépulcre fabuleux, Des soldats morts dans les batailles Pour satisfaire un orgueilleux. Et l'autre est la tombe immortelle Le monument plein de fierté Sous lequel dorment les fidèles Qui sont morts pour la liberté.

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