Œuvres complètes de P.J. de Béranger, Volume 2

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Página 80 - Captif au rivage du Maure, Un guerrier, courbé sous ses fers, Disait : Je vous revois encore, Oiseaux ennemis des hivers. Hirondelles, que l'espérance Suit jusqu'en ces brûlants climats.
Página 180 - Je sers piquette et pain bis. Puis il sèche ses habits ; Même à dormir le feu l'invite, Au réveil, voyant mes pleurs, II me dit : Bonne espérance ! Je cours de tous ses malheurs Sous Paris venger la France.
Página 315 - Qui découvrit un nouveau monde ? Un fou qu'on raillait en tout lieu. Sur la croix que son sang inonde, Un fou qui meurt nous lègue un Dieu. Si demain, oubliant d'éclore, Le jour manquait, eh bien ! demain Quelque fou trouverait encore Un flambeau pour le genre humain.
Página 80 - Sans doute vous quittez la France : De mon pays ne me parlez-vous pas? Depuis trois ans je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs sous de Trais lilas.
Página 128 - C'est un grenier, point ne veux qu'on l'ignore. Là fut mon lit, bien chétif et bien dur ; Là fut ma table ; et je retrouve encore Trois pieds d'un vers charbonnés sur le mur.
Página 129 - Suspend son schal, en guise de rideau. Sa robe aussi va parer ma couchette ; Respecte, Amour, ses plis longs et flottans.
Página 305 - Vieux vagabond, le soleil est à moi. ' Le pauvre at-il une patrie ? Que me font vos vins et vos blés, Votre gloire et votre industrie, Et vos orateurs assemblés ? Dans vos murs ouverts à ses armes Lorsque l'étranger s'engraissait, Comme un sot j'ai versé des larmes : Vieux vagabond, sa main me nourrissait. ' Comme un insecte fait pour nuire, Hommes, que ne m'écrasiez- vous ! Ah ! plutôt vous deviez m'instruire A travailler au bien de tous.
Página 76 - VIENS, mon coursier, noble ami du cosaque, Vole au signal des trompettes du Nord. Prompt au pillage, intrépide à l'attaque, Prête, sous moi, des ailes à la mort. L'or n'enrichit ni ton frein, ni ta selle ; Mais attends tout du prix de mes exploits. Hennis d'orgueil, ô mon coursier fidèle , Et foule aux pieds les peuples et les rois. La paix , qui fuit, m'abandonne tes guides, La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains avides ; Viens reposer dans l'asile des...
Página 248 - J'ai porté son fils nuit et jour. • Comme le père, enfant et femme Sans moi restaient sous les frimas. Elle va prier pour mon ame. Conscrits, au pas ; Ne pleurez pas, Ne pleurez pas ; Marchez au pas, Au pas, au pas, au pas, au pas ! Morbleu ! ma pipe s'est éteinte.
Página 76 - L'or n'enrichit ni ton frein ni ta selle ; Mais attends tout du prix de mes exploits. Hennis d'orgueil, 6 mon coursier fidèle! Ft foule aux pieds les peuples et les rois. La Paix, qui fuit, m'abandonne tes guides; La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains avides; Viens reposer dans l'asile des arts. Retourne boire à la Seine rebelle, Où, tout sanglant, tu t'es lavé deux fois. Hennis d'orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois.

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