Œuvres complètes de P.J. de Béranger, Volume 2Perrotin, 1858 |
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Termos e frases comuns
adieu agent provocateur âme amis amours Athène baisez beauté bénir bourdon Brav brille carrosse CENSEUR chansonnier chansons charmes cher Chypre ciel cieux cœur Colibri COLLE coquérico cordon COUPLETS crie dansez Denys l'Ancien diable en falbala diable est mort Dieu dieux Dig don doux échos ÉMILE DEBRAUX enfants escargots falbala fêté filles fils fleurs gai troubadour gaieté gloire glous GRENADIER grillon hélas J'ai j'en JACQUES DUBUISSON jeune joyeux l'Amour l'enfer là-bas Lève-toi liberté Lisette lyre m'en doutais main malheur Meudon monde aucun souci monsieur Montrouge muse N'ayons du monde Nabuchodonosor noce Nostradamus pape par-ci par-là passé patrie pauvre Petit grillon peuple est partout pleurs poëte priez pour moi prison Psara Reine des flots remets ton shako reprends ta couronne reste reviens rois sacrebleu saint Sainte-Pélagie seul soldat bleu sourire sourit suivons un vieux Sylphide Taconnet tombeau tonton Trala troubadour v'là l'ord ventrebleu veux vieil vois voix
Passagens mais conhecidas
Página 80 - Captif au rivage du Maure, Un guerrier, courbé sous ses fers, Disait : Je vous revois encore, Oiseaux ennemis des hivers. Hirondelles, que l'espérance Suit jusqu'en ces brûlants climats.
Página 180 - Je sers piquette et pain bis. Puis il sèche ses habits ; Même à dormir le feu l'invite, Au réveil, voyant mes pleurs, II me dit : Bonne espérance ! Je cours de tous ses malheurs Sous Paris venger la France.
Página 315 - Qui découvrit un nouveau monde ? Un fou qu'on raillait en tout lieu. Sur la croix que son sang inonde, Un fou qui meurt nous lègue un Dieu. Si demain, oubliant d'éclore, Le jour manquait, eh bien ! demain Quelque fou trouverait encore Un flambeau pour le genre humain.
Página 80 - Sans doute vous quittez la France : De mon pays ne me parlez-vous pas? Depuis trois ans je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs sous de Trais lilas.
Página 128 - C'est un grenier, point ne veux qu'on l'ignore. Là fut mon lit, bien chétif et bien dur ; Là fut ma table ; et je retrouve encore Trois pieds d'un vers charbonnés sur le mur.
Página 129 - Suspend son schal, en guise de rideau. Sa robe aussi va parer ma couchette ; Respecte, Amour, ses plis longs et flottans.
Página 305 - Vieux vagabond, le soleil est à moi. ' Le pauvre at-il une patrie ? Que me font vos vins et vos blés, Votre gloire et votre industrie, Et vos orateurs assemblés ? Dans vos murs ouverts à ses armes Lorsque l'étranger s'engraissait, Comme un sot j'ai versé des larmes : Vieux vagabond, sa main me nourrissait. ' Comme un insecte fait pour nuire, Hommes, que ne m'écrasiez- vous ! Ah ! plutôt vous deviez m'instruire A travailler au bien de tous.
Página 76 - VIENS, mon coursier, noble ami du cosaque, Vole au signal des trompettes du Nord. Prompt au pillage, intrépide à l'attaque, Prête, sous moi, des ailes à la mort. L'or n'enrichit ni ton frein, ni ta selle ; Mais attends tout du prix de mes exploits. Hennis d'orgueil, ô mon coursier fidèle , Et foule aux pieds les peuples et les rois. La paix , qui fuit, m'abandonne tes guides, La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains avides ; Viens reposer dans l'asile des...
Página 248 - J'ai porté son fils nuit et jour. • Comme le père, enfant et femme Sans moi restaient sous les frimas. Elle va prier pour mon ame. Conscrits, au pas ; Ne pleurez pas, Ne pleurez pas ; Marchez au pas, Au pas, au pas, au pas, au pas ! Morbleu ! ma pipe s'est éteinte.
Página 76 - L'or n'enrichit ni ton frein ni ta selle ; Mais attends tout du prix de mes exploits. Hennis d'orgueil, 6 mon coursier fidèle! Ft foule aux pieds les peuples et les rois. La Paix, qui fuit, m'abandonne tes guides; La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains avides; Viens reposer dans l'asile des arts. Retourne boire à la Seine rebelle, Où, tout sanglant, tu t'es lavé deux fois. Hennis d'orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois.