œvvres françoises de loachim Dv Bellay, gentil-homme angevin, avec une notice biographique et des notes, Volume 2A. Lemerre, 1867 |
Termos e frases comuns
Adieu Ainfi amour apres auec auecques auffi auoir auoit beau Belaud Bonnet braue C'eft cefte celuy ceſte ceulx chanter chofe ciel cieux contraind cueur d'auoir d'eftre d'vn d'vne Dæmon Deffus defirs deuant Dieu Dieux diuin donques doulce doulceur doulx DV BELLAY efprit efté eftoit eftre eſt eſtre f'il faict fans faueur fault fçauoir fçay Federic Morel feiour femble feruice feul fien Flambeau fleuue foing foit font foubs fouuent fureur gembe gloire grace hault heureuſe i'ay iadis iamais ie fuis Ie ne veulx ieune ieuneſſe iour iugement l'amour l'ay l'vn laiffe loing maiſon maiſtre mefme merite mieulx monftre mort n'eft neuf Sœurs noftre nouuelle nuic Ores parmy pauure peult plaifir plaiſt pourquoy pouuoir prefent Prince qu'vn romaine ſon tefte toufiours trouuer vertu veult viue viure voftre void voſtre
Passagens mais conhecidas
Página 276 - Les met d'ordre*en javelle, et du blé jaunissant. Sur le champ dépouillé, mille gerbes façonne ; Ainsi, de peu à peu, creut l'Empire romain, Tant qu'il fut despouillé par la barbare main Qui ne laissa de luy que ces marques antiques...
Página 263 - Ces vieux palais, ces vieux arcz que tu vois, Et ces vieux murs, c'est ce que Rome on nomme. Voy quel orgueil, quelle ruine...
Página 182 - Plus me plaist le sejour qu'ont basty mes ayeux Que des palais Romains le front audacieux : Plus que le marbre dur me plaist l'ardoise fine, Plus mon Loyre Gaulois que le Tybre Latin, Plus mon petit Lyré que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur Angevine.
Página 331 - Ceulx qui font tant de plaintes, N'ont pas le quart d'une vraye amitié, Et n'ont pas tant de peine la moitié, Comme leurs yeux, pour vous faire pitié, Jettent de larmes feintes. Ce n'est que feu de leurs froides chaleurs, Ce n'est qu'horreur de leurs feintes douleurs, Ce n'est encor...
Página 508 - EJlimer mon prefent selon ma volonté, Puis qu'en le vous donnant, auecques la perfonne, De ce qui eft en moy le meilleur ie vous donne. Et que peult-on donner ny meilleur, ny plus beau, Que ce qui peult vn nom arracher du tumbeau? Si nature m'euft fait pour vous feruir en guerre, Pour fuiure voftre court, ou en eftrange terre Vous feruir, comme ceux dont ie porte le nom...
Página 143 - Gentil esprit, ornement de la France, Qui d'Apollon sainctement inspiré T'es le premier du peuple retiré Loing du chemin tracé par l'ignorance, Sçeve divin, dont l'heureuse naissance N'a moins encor...
Página 207 - Pape est fait, donner de faulx alarmes, Saccager un palais : mais plus que tout cela Fait bon voir, qui de l'un, qui de l'autre se vante, Qui met pour cestui-cy, qui met pour cestui-là, Et pour moins d'un escu dix Cardinaux en vente.
Página 171 - Ores, comme un aigneau qui sa nourrisse appelle, Je remplis de ton nom les antres & les bois. Si tu m'as pour enfant advoué quelquefois, Que ne me respons-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, respons à ma triste querelle 1 ! Mais nul, sinon Echo, ne respond à ma voix.
Página 501 - Du temps de la vertu que l'Eglise ancienne Saincte ne dedaignoit la povreté Chrestienne, Elle estoit le miroir de toute purité, De toutes bonnes meurs, de toute humilité : Maintenant au contraire, on voit qu'elle est l'exemple Ou toute volupté protraicte se contemple, Ainsi qu'en un tableau : et se peult dire encor' Qu'en ce corps politiq' le lieu elle tient or' Que tient au corps humain un estomac debile.
Página 223 - Voyons courir le pal à la mode ancienne, Et voyons par le nez le sot bufle mener : Voyons le fier taureau d'armes environner, Et voyons au combat l'adresse Italienne : Voyons d'œufs parfumez un orage gresler, Et la fusée ardent