Études d'histoire religieuseCalmann Lévy, 1880 - 432 páginas |
Outras edições - Ver todos
Termos e frases comuns
antique arabe Ary Scheffer beauté Bible Bouddha Calvin caractère catholicisme Channing charme chose chrétienne Christ christianisme conscience Coran Cossay Creuzer critique croire croyance culte d'Israël David Dieu dieux dire divin dogme doute Égypte époque esprit essentiel évangélique évhémériste Ewald exclusivement forme génie Grèce hébreu hellénique historique Homère homme idéal idées indo-européenne instincts intellectuelle Israël jamais Jérusalem Jésus jour judaïsme Juifs Koreischites l'Arabie l'Église l'esprit humain l'histoire l'homme l'humanité l'idéal l'islamisme légende livre Lobeck Mahomet manière Mecque ment merveilleux miracles moderne monde monothéisme morale moyen âge musulmans mystères mythe mythologie nation nature humaine œuvres Omar Omeyyades paganisme passé passion pensée Pentateuque peuple philosophie poésie poëte politique première presque primitif prophète protestantisme qu'un race raison rationalisme réalité récits réforme reli religieuse religion reste rien saint science secte semble sémitique sens sentiment serait seul sorte Strauss surnaturel symbole système théologie théologien tion tique traits tribu trouver vérité Voilà vrai XVIIIe siècle Zeynab
Passagens mais conhecidas
Página 418 - Le mot DIEU étant en possession des respects de l'humanité, ce mot ayant pour lui une longue prescription et ayant été employé dans les belles poésies, ce serait renverser toutes les habitudes du langage que de l'abandonner. Dites aux simples de vivre d'aspiration à la vérité, à la beauté, à la bonté morale, ces mots n'auront pour eux aucun sens.
Página xxi - Le gouvernement des choses d'ici-bas appartient en fait à de tout autres forces qu'à la science et à la raison ; le penseur ne se croit qu'un bien faible droit à la direction des affaires de sa planète, et, satisfait de la portion qui lui est échue, il accepte l'impuissance sans regret. Spectateur dans l'univers, il sait que le monde ne lui appartient que comme sujet d'étude, et, lors même qu'il pourrait le reformer, peut- f Ire le trourcruit-il si curieux tel qu'il est, qti il n'eu aurait...
Página xxii - L'humanité n'est point composée de savants et de philosophes. Elle se trompe fréquemment, ou pour mieux dire, elle se trompe nécessairement sur les questions de faits et de personnes... Mais elle ne se trompe pas sur l'objet même de son culte : ce qu'elle adore est réellement adorable; car ce qu'elle adore dans les caractères qu'elle a idéalisés, c'est la bonté et la beauté qu'elle ya mises.
Página 401 - Ils pourront bien forcer les respects et ravir l'admiration, comme font tous les objets extraordinaires; mais ils n'auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l'homme, il y mit premièrement la bonté comme le propre caractère de la nature divine, et pour être comme la marque de cette main bienfaisante dont nous sortons.
Página 75 - Si nous envisageons dans son ensemble le développement de l'esprit hébreu, nous sommes frappés de ce haut caractère de perfection absolue qui donne à ses œuvres le droit d'être envisagées comme classiques au même sens que les productions de la Grèce, de Rome et des peuples latins.
Página xiv - La plus rude des peines par lesquelles l'homme arrivé à la vie réfléchie expie sa position exceptionnelle est de se voir isolé de la grande famille religieuse, où sont les meilleures âmes du monde, et de songer que les personnes avec lesquelles il aimerait le mieux être en communion morale doivent forcément le regarder comme pervers. Il...
Página 75 - Il faut faire, sans doute, dans cette étonnante destinée, la part des révolutions religieuses, qui, depuis le xvie siècle surtout, ont fait envisager les livres hébreux comme la source de toute révélation ; mais on peut affirmer que si ces livres n'avaient pas renfermé quelque chose de profondément universel, ils ne fussent jamais arrivés à cette fortune. Israël eut...
Página 312 - Le moment du triomphe des saints est vraiment celui de leur mort. Leur vie, appréciée d'après nos idées modernes, semble imparfaite, en ce sens qu'ils ont été exclusifs, qu'ils n'ont vu les choses que par un seul côté, qu'ils ont manqué de critique et d'étendue d'esprit. Je ne souhaiterais pas leur vie, mais je suis jaloux de leur mort. A voir ces fins glorieuses et calmes, l'âme se relève et se fortifie ; on reprend quelque estime pour la nature humaine, on se persuade que cette nature...
Página 408 - Rome autrefois ; ou si de la plage solitaire du Lido il eût entendu le carillon de Saint-Marc expirer sur les lagunes; s'il eût vu Assise et ses mystiques merveilles, sa double basilique et la grande légende du second Christ du moyen âge tracée par le pinceau de Cimabue et...
Página 209 - Eh quoi ! dit Strauss, nous prendrions à quelques guérisons opérées en Galilée un plus haut intérêt qu'aux miracles de la vie morale et de l'histoire du monde, qu'à la domination toujours croissante de l'homme sur la nature, qu'à la puissance irrésistible de l'idée se soumettant incessamment la matière ? Quel intérêt particulier peut donc s'attacher à un fait isolé qui n'a d'autre valeur que de représenter symboliquement ce mouvement éternel?