Œuvres de P. Corneille: Le Cid. Horace. Cinna. Polyeucte, martyr

Capa
L. Hachette et cie, 1862
 

Páginas selecionadas

Outras edições - Ver todos

Termos e frases comuns

Passagens mais conhecidas

Página 457 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire : Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna; c'est moi qui t'en convie...
Página 115 - LE COMTE. Les exemples vivants sont d'un autre pouvoir ; Un prince dans un livre apprend mal son devoir. Et qu'a fait, après tout, ce grand nombre d'années, Que ne puisse égaler une de mes journées ? Si vous fûtes vaillant, je le suis aujourd'hui ; Et ce bras, du royaume est le plus ferme appui. Grenade et l'Aragon tremblent quand ce fer brille ; Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi vous passeriez bientôt sous d'autres lois, Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois.
Página 453 - Tous ces crimes d'Etat qu'on fait pour la couronne, Le Ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et, dans le sacré rang où sa faveur l'a mis, Le passé devient juste, et l'avenir permis.
Página 434 - Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile: Une tête coupée en fait renaître mille, Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés...
Página 120 - Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour venger et punir. Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage ; Meurs ou tue.
Página 47 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Página 539 - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien : Je porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine, Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
Página 355 - Et l'art et le pouvoir d'affermir des couronnes Sont des dons que le ciel fait à peu de personnes. De pareils serviteurs sont les forces des rois, Et de pareils aussi sont au-dessus des lois.
Página 339 - Rome qui t'a vu naître et que ton cœur adore! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore! Puissent, tous ses voisins, ensemble conjurés, Saper ses fondements encor mal assurés! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers.
Página 407 - L'exil des Tarquins même ensanglanta nos terres , Et nos premiers consuls nous ont coûté des guerres. MAXIME. Donc votre aïeul Pompée au ciel a résisté Quand il a combattu pour notre liberté?

Informações bibliográficas