Nouvelle collection des mémoires pour servir a l'histoire de France: depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe; précédés de notices pour caractériser chaque auteur des mémoires et son époque; suivis de l'analyse des documents historiques qui s'y rapportentJoseph Fr. Michaud, Jean Joseph François Poujoulat Éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1837 |
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Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France: depuis ... Joseph Fr. Michaud Visualização completa - 1837 |
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Termos e frases comuns
advis Altesse Royale arrest asses asseuré auroit aussitost aves veu avoient avois avoit esté Beaufort Bellièvre Bouillon Broussel cardinal de Retz cardinal de Richelieu cardinal Mazarin ceste occasion chambre Chavigny cheux cheux moi choses coadjuteur cognoistre compagnie comte costé cour creu creut croyoit d'Elbeuf d'estre debvoit déclaration députés dire disoit donner donnoit doubte duc d'Orléans esprits estat estoient estoit estonné estre étoit eust eust esté faisoit falloit fault fust gents homme intérest j'avois j'estois j'eus jamais jours l'esgard l'estat l'Hostel-de-Ville lendemain Longueville lui-mesme m'en madame de Chevreuse maistre Majesté mandé mareschal ment mesme messieurs les princes moi-mesme monde Monsieur n'avoit n'estoit n'eust n'y avoit négotiation obligé parlement parole persuadé peuple peut-estre plustost pourroit pouvoit premier président prince de Conti raison receu reine résolution respondit restablissement rien sçais sçavoit seroit seureté sieur sortir soubs subjet Tellier tesmoigner tion tousjours trouver Turenne veoir vouloit voyoit
Passagens mais conhecidas
Página 80 - Mme de Longueville, dit Retz, la petite vérole lui avoit ôté la première fleur de sa beauté; mais elle lui en avoit laissé presque tout l'éclat, et cet éclat, joint à sa qualité, à son esprit et à sa langueur qui avoit en elle un charme particulier, la rendoit une des plus aimables personnes de France.
Página 11 - Madame, quelque répugnance que je puisse avoir à vous donner l'histoire de ma vie, qui a été agitée de tant d'aventures différentes, néanmoins, comme vous me l'avez commandé, je vous obéis, même aux dépens de ma réputation. Le caprice de la fortune m'a fait honneur de beaucoup de fautes ; et je doute qu'il soit judicieux de lever le voile qui en cache une partie. Je...
Página 57 - Lens n'y avoit causé que des mouvements de modération et de douceur, quoique, dis-je, je fusse très-piqué, je ne laissai pas de prendre le parti, sans balancer, d'aller trouver la Reine et de m'attacher à mon devoir préférablement à toutes choses.
Página 35 - Je pris, après six jours de réflexion, le parti de faire le mal par dessein, ce qui est sans comparaison le plus criminel devant Dieu, mais ce qui est sans doute le plus sage devant le monde...
Página 5 - Il est entré dans divers conclaves et sa conduite a toujours augmenté sa réputation. Sa pente naturelle est l'oisiveté ; il travaille néanmoins avec activité dans les affaires qui le pressent, et il se repose avec nonchalance quand elles sont finies. Il a une grande 'présence d'esprit, et...
Página 50 - Le peuple entra dans le sanctuaire : il leva le voile qui doit toujours couvrir tout ce que l'on peut dire, tout ce que l'on peut croire du droit des peuples et de celui des rois, qui ne s'accordent jamais si bien ensemble que dans le silence.
Página 49 - ... que pour un doux sommeil, il n'y fit aucun remède. Le mal s'aigrit ; la tête s'éveilla : Paris se sentit, il poussa des soupirs; l'on n'en fit point de cas, il tomba en frénésie.
Página 462 - L'on y vécut toujours ensemble avec le même respect et la même civilité que l'on observe dans les cabinets des rois, avec la même politesse que l'on avait dans la cour de Henri III, avec la même familiarité que l'on voit dans les collèges, avec la même modestie qui se remarque dans les noviciats, et avec la même charité, au moins en apparence, qui pourrait être entre des frères parfaitement unis. Je n'exagère rien...
Página 433 - L'on me fit revenir en me jetant un verre d'eau sur le visage. Je voulus remonter à cheval quand nous eûmes passé la rivière; mais les forces me manquèrent, et M. de Brissac fut obligé de me faire mettre dans une fort grosse meule de foin. où il me laissa avec un gentilhomme à moi, appelé Montet, qui me tenait entre ses bras.
Página 49 - ... entendre l'extrémité du mal, qui n'est jamais à son période que quand ceux qui commandent ont perdu la honte, parce que c'est justement le moment dans lequel ceux qui obéissent perdent le respect; et c'est dans ce même moment où l'on revient de la léthargie, mais par des convulsions.