First French progressive reading lessons, ed. [from F. Ahn's First French reading book] by J.P. and T. Hall

Capa
Franz Ahn, John Paxton Hall
1852
 

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Termos e frases comuns

Passagens mais conhecidas

Página 85 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Página 31 - La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite « est celle de ce fier et fougueux animal, qui partage avec « lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats.
Página 49 - ... il ôta sa pipe de sa bouche, et levant son rotin vers le ciel, il jura par un affreux serment qu'il pardonnait à son esclave, non pas pour l'amour de Dieu, mais pour l'amour d'elle. Virginie aussitôt fit signe à l'esclave de s'avancer vers son maître ; puis elle s'enfuit, et Paul courut après elle. Ils remontèrent ensemble le revers du morne par où ils étaient descendus, et parvenus au sommet ils s'assirent sous un arbre, accablés de lassitude, de faim et de soif.
Página 82 - Travaillez, prenez de la peine. C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'ont : Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse.
Página 77 - Or, bien que la même pensée fût venue également à l'autre père, il ne s'y était point arrêté : car, disait-il, Dieu, qui connaît toutes ses créatures et qui veille sur elles, veillera aussi sur moi, et sur ma femme, et sur mes enfants. Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le premier ne goûtait pas un instant de repos ni de joie intérieurement. Un jour qu'il travaillait aux champs, triste et abattu à cause fle sa crainte, il vit quelques oiseaux entrer dans un buisson, en sortir,...
Página 59 - ... et tout ce que tu vois sur le petit atome où tu es né devait être dans sa place et dans son temps fixe, selon les ordres immuables de celui qui embrasse tout.
Página 50 - Cette grande partie de l'île, toute couverte de forêts, est si peu connue, même aujourd'hui, que plusieurs de ses rivières et de ses montagnes n'y ont pas encore de nom. La rivière sur le bord de laquelle ils étaient, coule en bouillonnant sur un lit de roches. Le bruit de ses eaux effraya Virginie, elle n'osa y mettre les pieds pour la passer à gué. Paul alors prit Virginie sur son dos, et passa, ainsi chargé, sur les roches glissantes de la rivière, malgré le tumulte de ses eaux. «...
Página 48 - L'esclave, en peu de moments, le dévora tout entier. Virginie la voyant rassasiée, lui dit: ,,Pauvre mi,,sérable! j'ai envie d'aller demander votre grâce à votre ,,maître: en vous voyant il sera touché de pitié. Voulez,,vous me conduire chez lui? — Ange de Dieu, repartit . ,,la négresse, je vous suivrai partout où vous voudrez.
Página 80 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine, Le zéphyr ou l'aquilon, Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon.
Página 51 - Trois-Mamelles, sur laquelle ils se dirigeaient, et même le soleil, qui était déjà près de se coucher. Au bout de quelque temps, ils quittèrent, sans s'en apercevoir, le sentier frayé dans lequel ils avaient marché jusqu'alors, et ils se trouvèrent dans un labyrinthe d'arbres, de lianes et de roches, qui n'avait plus d'issue.

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