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DESCENDANT des Macgregors, brigands qui avaient pour chef le fameux Robin Roy, et dont le nom fut aboli par une loi expresse. Son père se nomma lui-même Malloch, nom écossais que son fils changea depuis en celui de Mallet.

Portier d'une école à Edinburgh, il devint précepteur du duc de Montrose, et fit avec lui le tour de l'Europe. Le prince de Galles s'étant séparé de la cour et mis à la tête de l'opposition, le nomma son sous secrétaire. Lié d'abord avec Pope, il écrivit ensuite contre lui.

Sa taille était médiocre, son extérieur agréable et relevé par la recherche de ses habits. On aimait la facilité et l'élégance de sa conversation; mais on estimait peu son caractère.

Son premier ouvrage en vers est une ballade ou romance très-jolie, intitulée: William and Margaret. Il en composa encore une autre plus touchante : Edwin and Emma. Un petit poëme en trois chants, Amyntor and Theodora, se fait lire avec plaisir. Il fut moins heureux, en imitant son ami Thomson, dans l'Excursion, poëme descriptif en deux chants. Ses autres poésies sont des pièces du moment, qui se perdent, dit Johnson, quand la succession des choses amène de nouveaux sujets de conversation et d'autres genres d'amu

semens.

92. BROWN,

Né à Rothbury, en Northumberland, en 1715.
Mort à Newcastle en 1766, âgé de 51 ans.

VICAIRE de Newcastle, auteur d'un Essai sur la satire, en deux parties, composé à l'occasion de la mort de

Pope; d'une épître sur l'honneur, imitée de celle de Boileau, et quelques autres poésies qui honorent son esprit et son cœur. Il composa deux tragédies: Barbarossa, Athelstan. La première, qui ressemble à Mérope, est restée seule au théâtre, quoique la seconde ait eu dans le principe un succès également

mérité.

Ses ouvrages en prose sont plus esti

més encore, notamment un Essai sur l'origine, l'union, le pouvoir, les progrès et la décadence de la poésie et de la musique.

Brown avait quelquefois des accès de démence qu'il redoutait lui même. Appelé par l'impératrice de Russie pour être à la tête de l'instruction publique, il tomba dans un de ces accès, et ce vertueux ecclésiastique, auteur d'excellens sermons, se coupa la gorge d'un coup de razoir et mourut suicide.

Né à

93. GRAINGER,

Mort à Basse-Terre, île de St. Christophe, en 1767.

TRADUCTEUR de Tibulle, auteur d'un poëme sur la canne à sucre, et de quelques odes.

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ECCLÉSIASTIQUE dont je ne connais qu'un poëme très-court, à la manière de Spenser, sur l'éducation d'Achille.

Né à

95. MERRICK,

Mort à Reading en 1769.

SA traduction en vers des Pseaumes est estimée. Il a composé aussi quelques fables.

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ARCHIDIACRE de Derby; auteur de quelques épîtres à ses amis, quelques odes d'Horace traduites en vers.

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RECTEUR de Stratfield, comté de Hants; auteur d'une épître sur la tombe de Virgile. Le docteur Warton trouve dans cette pièce plus d'images vives, de peintures vigoureuses, et de sentimens mâles et hardis • que dans aucun autre poëme anglais. Il faut bien se garder d'en croire le docteur Warton.

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