Théatre de Voltaire, Volume 2

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Chez Antoine-Augustin Renouard, 1809
 

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Página 120 - Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Página 120 - C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas, sans y trouver ton Dieu ; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir ; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir : Je vois la vérité dans ton cœur descendue ; Je retrouve ma fille après l'avoir perdue, Et je reprends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l'infidélité....
Página 120 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Página 119 - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire. J'ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants; Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve...
Página 99 - Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance .. Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
Página 134 - II vaut mieux oublier jusqu'au nom de Zaïre Allons, que le sérail soit fermé pour jamais; Que la terreur habite aux portes du palais; Que tout ressente ici le frein de l'esclavage. Des rois de l'Orient suivons l'antique usage.
Página 146 - La force d'oublier l'amour qu'il a pour toi ! Qui, moi? que sur mon trône une autre fût placée! Non, je n'en eus jamais la fatale pensée. Pardonne à mon courroux, à mes sens interdits, Ces dédains affectés, et si bien démentis ; C'est le seul déplaisir que jamais, dans ta vie, Le ciel aura voulu que ta tendresse essuie. Je t'aimerai toujours... mais d'où vient que ton cœur, En partageant mes feux, différait mon bonheur ? Parle.
Página 230 - D'abandonner la France au fils de l'étranger. Je vois que de l'Anglais la race est peu chérie; Que leur joug est pesant; qu'on aime la patrie; Que le sang des Capets est toujours adoré. Tôt ou tard il faudra que de ce tronc sacré Les rameaux divisés et courbés par l'orage, Plus unis et plus beaux, soient notre unique ombrage.
Página 69 - Je sais bien que cette profession est méprisée de nos petitsmaîtres; mais vous savez aussi que nos petits-maîtres et les vôtres sont l'espèce la plus ridicule qui rampe avec orgueil sur la surface de la terre.
Página 71 - De Polyeucte la belle âme Aurait faiblement attendri, Et les vers chrétiens qu'il déclame Seraient tombés dans le décri, N'eût été l'amour de sa femme Pour ce païen son favori. Qui méritait bien mieux sa flamme Une son bon dé vol de mari.

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