Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 13

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Página 175 - L'homme superbe est renversé, Ses propres flèches l'ont percé. Une Autre. J'ai vu l'impie adoré sur la terre : Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux Son front audacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n'ai fait que passer, il n'était déjà plus.
Página 122 - Des douceurs de la paix , des horreurs de la guerre , Un ordre indépendant détermine le choix : C'est le courroux des rois qui fait armer la terre ; C'est le courroux des dieux qui fait armer les rois.
Página 315 - C'est ainsi que la terre avec plaisir rassemble Ces chênes, ces sapins, qui s'élèvent ensemble : Un suc toujours égal est préparé pour eux; Leur pied touche aux enfers, leur cime est dans les cieux*: Leur tronc inébranlable, et leur pompeuse tête, Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête...
Página 189 - S'ouvrent sur les rochers une route facile. Pour eux seuls de ces bois Dieu forma l'épaisseur, Et les trous tortueux de ce gravier aride Pour l'animal timide Qui nourrit le chasseur.
Página 322 - Vous avez confirmé dans ces lieux pleins d'ennui Ce que Newton connut sans sortir de chez lui. Vous avez arpenté quelque faible partie Des flancs toujours glacés de la terre aplatie.
Página 164 - Du sein des ombres éternelles , S'élevant au trône des dieux , L'Envie offusque de ses ailes Tout éclat qui frappe ses yeux. Quel ministre , quel capitaine , Quel monarque vaincra sa haine , Et les injustices du sort ? Le temps à peine les consomme ; Et, quoi que fasse le grand homme, II n'est grand homme qu'à sa mort.
Página 282 - Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Página 233 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Página 234 - Comment es-tu tombé des cieux, Astre brillant, fils de l'aurore? Dans ton cœur tu disais : « A Dieu même pareil , « J'établirai mon trône au-dessus du soleil ; « Et près de l'aquilon , sur la montagne sainte , « J'irai m'asseoir sans crainte: « A mes pieds trembleront les humains éperdus.
Página 323 - Et l'art de le connaître, et celui de jouir. Les plaisirs sont les fleurs que notre divin Maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître : Chacune a sa saison , et par des soins prudens On peut en conserver dans l'hiver de nos ans.

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