Éléments de littérature, Volume 3Verdière, 1825 |
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Termos e frases comuns
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Passagens mais conhecidas
Página 556 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Página 386 - Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi? Est-ce l'Esprit divin qui s'empare de moi? C'est lui-même. Il m'échauffe. Il parle. Mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Página 116 - La perte d'un époux ne va point sans soupirs : On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole : Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année...
Página 387 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ' ? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé * ? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide ; De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé ; Ton encens , à ses yeux , est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes*?
Página 387 - D'où lui viennent de tous côtés Ces enfants qu'en son sein elle n'a point portés? Lève , Jérusalem , lève ta tête altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés: Les rois des nations, devant toi prosternés, De tes pieds baisent la poussière : Les peuples à l'envi marchent à ta lumière. Heureux qui pour Sion d'une sainte ferveur Sentira son âme embrasée ! Cieux , répandez votre rosée , Et que la terre enfante son sauveur ! JOSABET.
Página 139 - Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes.
Página 556 - Mais je me sens jaloux de tout ce qui te touche, De l'air qui, si souvent, entre et sort par ta bouche; Je crois qu'à ton sujet le soleil fait le jour Avecque des flambeaux et d'envie et d'amour.
Página 309 - Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Página 31 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît...
Página 340 - Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat; Cette pourpre, cet or, que rehaussait sa gloire, Et ces lauriers encor témoins de sa victoire; Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards; Ce port majestueux, cette douce présence...