La poésie de la renaissance.(Marot, Ronsard, Du Bellay, D'Aubigné, Régnier): études et extraits

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Delalain Frères, 1896 - 368 páginas
 

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Passagens mais conhecidas

Página 333 - C'est proser de la rime, et rimer de la prose, Que l'art lime et relime, et polit de façon Qu'elle rend à l'oreille un agréable son ; Et voyant qu'un beau feu leur cervelle...
Página 143 - Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! O vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur, la vieillesse Fera ternir vostre beauté.
Página 135 - La forest d'Erymanthe. Car malin, celer je ne puis A la race future De combien obligé je suis A ta belle verdure : Toy, qui sous l'abry de tes bois Ravy d'esprit m'amuses...
Página 208 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage...
Página 121 - QUAND vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant: Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Página 150 - Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas; Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force Des Nymphes qui vivaient dessous la dure écorce?
Página 63 - Qui veut voler par les mains et bouches des hommes, doit longuement demeurer en sa chambre : et qui désire vivre en la mémoire de la postérité, doit comme mort en soymesmes suer et trembler maintesfois, et aulant que notz poètes courtizans boyvent, mangent et dorment à leur oyse, endurer de faim, de soif et de longues vigiles.
Página 142 - Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil.
Página 105 - Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et fantôme sans os Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain: Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie!
Página 150 - Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts, et de détresses Mérites-tu, meschant, pour tuer nos Déesses?

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