Œuvres complètes de P. J. de Béranger, Volume 2

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H. Fournier aîné, 1837
 

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Página 367 - Il s'est assis là. J'ai faim, dit-il; et bien vite Je sers piquette et pain bis ! Puis il sèche ses habits, Même à dormir le feu l'invite. Au réveil, voyant mes pleurs, II me dit : Bonne espérance ! Je cours de tous ses malheurs Sous Paris venger la France.
Página 368 - Il part; et comme un trésor J'ai depuis gardé son verre, Gardé son verre. — Vous l'avez encor, grand'mère ! Vous l'avez encor ! ' Le voici. Mais à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu'un pape a couronné, Est mort dans une île déserte. Longtemps aucun ne l'a cru ; On disait : II va paraître. Par mer il est accouru ; L'étranger va voir son maître. Quand d'erreur on nous tira, Ma douleur fut bien amère, Fut bien amère. — Dieu vous bénira, grand'mère, Dieu vous bénira...
Página 32 - D'un globe étroit divisez mieux l'espace; « Chacun de vous aura place au soleil. « Tous attelés au char de la puissance, « Du vrai bonheur vous quittez le chemin. « Peuples, formez une sainte alliance.
Página 292 - J'avais vingt ans, une folle maîtresse, De francs amis et l'amour des chansons. Bravant le monde et les sots et les sages, Sans avenir, riche de mon printemps, Leste et joyeux je montais six e"tages.
Página 225 - Depuis trois ans, je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs, sous de frais lilas...
Página 367 - Quel beau jour pour vous ! Mais quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd'hui, J'entends frapper à la porte ; J'ouvre, bon Dieu! c'était lui, Suivi d'une faible escorte. Il s'asseoit où me voilà, S'écriant : oh ! quelle guerre ! Oh ! quelle guerre ! — Il s'est assis là, grand'mère ! Il s'est assis là ! J'ai faim, dit-il, et bien vite Je sers piquette et pain bis.
Página 240 - Par la cartouche encor toute noircie, « Leur bouche est prête à flatter les tyrans. « La Liberté déserte avec ses armes ; « D'un trône à l'autre ils vont offrir leurs bras; « A notre gloire on mesure nos larmes. , « Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas!
Página 59 - C'est celle d'un objet charmant. Fille heureuse , amante fidèle , On l'accorde au plus tendre amant. Des fleurs ceignent son front nubile , Et de l'hymen l'autel est prêt... — Encore une étoile qui file, Qui file, file, et disparaît.
Página 35 - Hommes noirs , d'où sortez-vous ? Nous sortons de dessous terre. Moitié renards, moitié loups , Notre règle est un mystère. Nous sommes fils de Loyola ; Vous savez pourquoi l'on nous exila. Nous rentrons ; songez à vous taire ! Et que vos enfants suivent nos leçons. C'est nous qui fessons , Et qui refessons Les jolis petits, les jolis garçons.
Página 112 - Mais quels serpents enveloppent ses pas ! De tout laurier un poison est l'essence ' ; La mort couronne un front victorieux.

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