Oeuvres complètes de P. de Ronsard: Les odes

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P. Jannet, 1857 - 488 páginas
 

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Passagens mais conhecidas

Página 105 - Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté.
Página 8 - Vincentem strepitus, et natum rebus agendis. Musa dedit fidibus Divos, puerosque Deorum, Et pugilem victorem, et equum certamine primum, Et juvenum curas, et libera vina referre.
Página 115 - Par toy je plais, et par toy je suis leu; C'est toy qui fais que Ronsard soit esleu Harpeur François, et quand on le rencontre, Qu'avec le doigt par la rue on le monstre.
Página 232 - Je defens qu'on ne rompe Le marbre pour la pompe De vouloir mon tombeau Bastir plus beau. Mais bien je veux qu'un arbre M'ombrage en lieu d'un marbre, Arbre qui soit couvert Toujours de verd.
Página 308 - L'ornement et le bon-heur De la France , qui t'honore ! Escarte loin de mon chef Tout malheur et tout meschef; Preserve-moy d'infamie, De toute langue ennemie Et de tout acte malin , Et fay que devant mon Prince Desormais plus ne me pince La tenaille de Mellin (a).
Página 462 - J'ay les yeux tout battus, la face toute pasle, Le chef grison et chauve , et je n'ay que trente ans. MUSES. An nocher qui sans cesse erre sur la marine Le teint noir appartient ; le soldat n'est point beau Sans estre tout poudreux ; qui courbe la poitrine Sur nos livres , est laid s'il n'a pasle la peau. RONSARD. Mais quelle recompense anrois-je de tant suivre Vos danses nuict et jour...
Página 39 - Comme un * qui prend une coupe, Seul honneur de son trésor, Et de rang * verse à la troupe Du vin qui rit dedans l'or...
Página 358 - Belle dont les yeux doucement m'ont tué Par un doux regard qu'au cœur ils m'ont rué , Et m'ont en un roc insensible mué En mon poil grison, Que...
Página 231 - ANTRES, et vous fontaines De ces roches hautaines Qui tombez contre-bas D'un glissant pas: Et vous forests et ondes Par ces prez vagabondes, Et vous rives et bois, Oyez ma voix. Quand le ciel et mon heure Jugeront que je meure...
Página 405 - Loir, dont le cours heureux distille Au sein d'un pays si fertile , Fay bruire mon renom D'un grand son en tes rives, Qui se doivent voir vives Par l'honneur de mon nom. Ainsi Tethys te puisse aimer Plus que nul qui entre en la mer!

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