Théâtre complet de M. de Voltaire: conforme à la dernière édition ...

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G. Leroy, 1788
 

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Página 397 - Nourris de vent au Temple de mémoire, Peuple crotté qui difpenfe la gloire. J'eftime plus ces honnêtes enfans, Qui de Savoie arrivent tous les ans , Et dont la main légèrement effuie Ces longs canaux engorgés par la fuie; J'eftime plus celle qui dans un coin
Página 191 - amoureufe comme une fille de quinze ans , à l'âge de foixante & huit. Les loges s'extafiaient quand elle difait: II a trop de ma bouche , il a trop de mes yeux , Appris qu'il eft , l'ingrat ! ce que j'aime le mieux. De cette paffion que faut-il qu'il efpère ? Ce qu'il faut qu'il efpère
Página 398 - leur vie eft joyeufe: Si quelquefois leurs dangereux appas A l'hôpital mènent un pauvre Diable , Un grand benêt qui fait l'homme agréable, Je leur pardonne, il l'a bien mérité. Ecoute, il faut avoir un pofte honnête : Les beaux projets dont tu fus tourmenté Ne troublent plus ta ridicule tête. Tu ne veux plus devenir
Página 391 - Qu'il avait fait jadis des comédies , Dont à la Vierge il demandait pardon. - Greffet fe trompe , il n'eft pas fi coupable ; Un vers heureux & d'un tour agréable Ne fuffit pas ; il faut une aftion, De l'intérêt, du comique, une fable ; Des mœurs du tems un
Página 376 - Platon, tu dis vrai , notre âme eft immortelle : C'eft un Dieu qui lui parle , un Dieu qui vit en elle. Eh ! d'où viendrait fans lui ce grand prefTentiment, Ce dégoût des faux biens, cette horreur du néant? Vers des fiècles fans fin je fens que tu
Página 127 - ET autel me rappelle en ces forêts fi chères; Tu conduis tous mes pas; je devance nos pères. Je viens lire en tes yeux, entendre de ta voix, Que ton heureux époux eft nommé par ton choix: L'hymen eft parmi nous le nœud que la nature Forme entre deux amans de fa main libre
Página 191 - fans effroi. Tous les nouveaux afteurs eflayaient leur talent dans le Comte d'Eflex , qui dit en rendant fon épée: Vous avez en vos mains ce que toute la terre A vu plus d'une fois utile à l'Angleterre. On
Página 386 - Me rit au nez, fans me répondre un mot : Et je voulus après cette aventure Me retourner vers la magiftrature. — Eh bien ! la robe eft un métier prudent; Et cet air gauche & ce front de pédant Pourront encor pafler dans les enquêtes. Vous verrez là de merveilleufes
Página 11 - eft le plus fort. Relevons de nos Grecs la puiflance détruite ; Que jamais parmi nous la difcorde introduite Ne nous expofe en proie à ces tyrans nouveaux; Eux qui n'étaient pas nés pour marcher nos égaux. Me le promettez-vous? CASSANDRE. Ami, je vous le jure; Je fuis prêt à venger notre commune injure ; Le fceptre
Página 199 - divins ; il ne s'agit ici que d'humanité.' Deux fimples officiers, pleins d'honneur & de générofité, veulent arracher une fille innocente à la fureur de quelques prêtres païens. Point de prodiges, point d'oracle , point d'ordre des Dieux ; la feule nature parle dans la pièce. Peut-être ne va-t-on pas loin, quand on n'eft pas foutenu

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