OEuvres de Jean Rotrou, Volume 3T. Desoer, 1820 |
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1817 LIBRARIES Adieu AGÉSILAN ALCIONE ALCMÈNE ALEXANDRE amant âme AMÉLIE amour AMPHITRYON ANTOINE appas ARDÉNIE ardeur attraits avecque beau beauté belle CÉLIANDRE CÉLIMANT CÉPHALIE charmes cher ciel cieux CLARIANE CLARIMOND CLORINDE CLORIS cœur COMTE connois courage courroux crime cruel DARAÏDE DARINEL désirs dessein DIANE dieux DIONIS discours divertir dois-je DORILAS DORIMÈNE DORISE douleur doux ÉMILE enfin ÉRANTE ÉRASTE esprit ÉVANDRE extrême feinte FÉLISMOND flamme FLORISEL fortune gloire haine Hélas HERMANTE honneur hymen importune ingrate j'ai j'en jour JUPITER l'amour L'INFANTE lâche laisse LAURE LÉOCADIE LINDAMOR LISANTE LISIDAN LYDIE m'est m'oblige m'ôte madame main malheur mépris MERCURE MICHIGAN moi-même mort objet OCTAVE ORANTÉE Parthénie passion peine père perfide plaisir plaît pleurs POLIDOR PREMIER CAPITAINE prince puis-je ravie repos rien ROSARAN sang SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII SECOND CAPITAINE seroit seul SIDONIE soin sort SOSIE souffrir soupirs THÉODOSE THERSANDRE traître trépas triste vaine vainqueur VALET veux vœux vois voix yeux
Passagens mais conhecidas
Página 612 - Moi ! que je souffre Laure et lui parle jamais ! Que jamais je m'arrête et jamais je me montre Où Laure doive aller, où Laure se rencontre ! Que je visite Laure et la caresse un jour! Que Laure puisse encor me donner de l'amour ! Qu'ayant reçu de Laure un traitement si rude, Laure me puisse plus causer d'inquiétude!
Página 355 - Cet honneur, ce me semble, est un triste avantage : On appelle cela lui sucrer le breuvage. Pour moi j'ai, de nature, un front capricieux Qui ne peut rien souffrir, et lui vint-il des cieux.
Página 451 - Alcmène , par un sort à toute autre contraire , Peut entre ses honneurs conter un adultère; Son crime la relève, il accroît son renom, Et d'un objet mortel fait une autre Junon.
Página 434 - IV, scène iv) est, par l'expression, beaucoup plus près de Molière : Point, point d'Amphitryon où l'on ne dîne point *. Seulement, ce n'est pas Sosie qui parle, mais un des capitaines amenés par lui pour prendre place à table. Un autre de ces capitaines venait déjà de dire : Pour moi, puisqu'à ce point chacun reste confus, Dans ces doutes enfin, l'avis où je m'arrête Est de suivre celui chez qui la table est prête.
Página 449 - D'avoir eu pour rival le monarque des dieux! Ma couche est partagée, Alcmène est infidèle, Mais l'affront en est doux, et la honte en est belle, L'outrage est obligeant ; le rang du suborneur Avecque mon injure accorde mon honneur.
Página 401 - Je suis ce suborneur, ce faux Amphitryon Qui remplis tout d'erreur et de confusion. Que tout charme défère à la beauté d'Alcmène Qui rend un dieu sensible à l'amoureuse peine, Qui l'attire du ciel en ce bas élément, Et qui réduit son maître à cet abaissement. Tels sont tes...
Página 438 - S'est à tort imprimé ce faux nom de Sosie , Ce nom qui , malheureux entre tout autre nom , Comme l'ambre la paille , attire le bâton. Mais quoi ! qui suis-je donc ? Ah ! cette ressemblance Tient à tort si long-temps mon esprit en balance : Convainquons l'imposture, et conservons mon nom; Soyons double Sosie au double Amphitryon. Malheureux que je suis, par une loi commune, Cherchons le malheureux et suivons sa fortune; Compagnon de son sort partageons son souci; S'il périt, périssons; s'il...
Página 134 - Et si je lui déplais , je suis assez coupable ; Je quitterai le jour sans peine et sans ennui, Et la mort me plaira, puisqu'elle vient de lui. Évandre, ôte un obstacle à sa bonne fortune...
Página 386 - Moi, ne vous dis-je pas? Moi que j'ai rencontré, moi qui suis sur la porte. Moi qui me suis moi-même ajusté de la sorte, Moi qui me suis chargé d'une grêle de coups, Ce moi qui m'a parlé, ce moi qui suis chez vous.
Página 367 - SOSIE, regardant le ciel. Par quelle ivrognerie ou quel plaisant caprice A le dieu de la nuit oublié son office? Il semble que ces feux, cloués au firmament, Contre leur naturel n'aient plus de mouvement; Je ne vois dévaler dans leurs grottes liquides Orion ni Vesper, ni les sept Atlantides: La lune semble fixe, et jamais le soleil, Si leur cours est si lent, ne rompra son sommeil.